4 avril 2023 - 09:08
Éliminés en cinq matchs par le Cool FM de Saint-George-de-Beauce
Les Éperviers voient leur parcours éliminatoire prendre fin en première ronde
Par: Alexandre Brouillard

La saison 2022-2023 des Éperviers de Sorel-Tracy s’est terminée en première ronde des séries éliminatoires. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Les Éperviers de Sorel-Tracy ne sont pas parvenus à renverser la vapeur dans leur série de première ronde face au Cool FM de Saint-Georges-de-Beauce la semaine dernière, subissant deux défaites crève-cœur les 30 et 31 mars. Leur saison 2022-2023 est donc officiellement terminée.

Tous les espoirs étaient permis au début de la danse printanière, alors que la troupe de Christian Deschênes avait récolté trois victoires en six matchs en 2022-2023 contre le Cool FM.

Après avoir perdu les deux premiers duels de la série, les Sorelois avaient remporté le troisième match. L’entraîneur-chef avait alors affirmé que sa troupe était prête pour une série de longue haleine. Ce n’est toutefois pas le scénario anticipé qui s’est produit.

Le jeudi 30 mars, au Colisée Cardin, les Éperviers ont perdu le quatrième match de la série par la marque de 5-3. Encore une fois, les deux équipes étaient nez à nez à mi-chemin en troisième période. Le Cool FM a été plus opportuniste avec un but en fin d’engagement.

Le lendemain, à Saint-Georges-de-Beauce, ce fut le jour de la marmotte. Alors que le Cool FM ne menait que par un but au début du troisième tiers, les Sorelois ont encaissé deux buts, dont un dans un filet désert. Cette défaite de 6-3 a sonné le glas de la saison 2022-2023 des Éperviers.

« Encore une fois, c’étaient des matchs très serrés », lance avec désarroi Christian Deschênes.

Selon lui, c’est l’opportunisme du Cool FM et le manque de régularité des gardiens sorelois qui ont fait la différence dans la série. « On faisait moins d’erreurs qu’eux défensivement, mais ils profitaient de toutes leurs occasions de marquer », explique M. Deschênes.

« Aussi, leurs gardiens ont mieux fait que les nôtres. On ne peut pas espérer faire un long bout de chemin en séries avec des chiffres en bas de 0,900. Ce n’est jamais le fun de chercher des raisons, mais nos gardiens n’ont pas volé de matchs », ajoute-t-il.

Malgré la défaite, Christian Deschênes n’était pas trop amer. « À la mi-campagne, on parlait de reconstruction. Notre groupe de joueurs était jeune et il y avait beaucoup de nouveaux. On s’attendait à une saison comme ça. La chimie devait se faire. Au final, on aurait peut-être pu passer la première ronde, mais j’avais des doutes de pouvoir faire un long bout de chemin après », détaille-t-il.

Christian Deschênes réfléchit à son avenir

Après une saison en dents de scie à la tête des Éperviers, avec 18 victoires en 36 matchs, Christian Deschênes ne sait pas encore s’il sera de retour l’an prochain en tant qu’entraîneur-chef et directeur général des Éperviers de Sorel-Tracy.

« J’ai besoin d’une période de réflexion, admet-il. Présentement, dans des conditions comme ça, il y a des choses qui ne font pas mon affaire au niveau de la ligue et de la gestion. […] Ça va faire déjà 20 ans que je suis dans la ligue, comme joueur et comme dirigeant. J’ai une famille et des business, je ne veux pas me rendre malade non plus. »

De plus, le manitou des Éperviers a également effleuré le partage des tâches, alors qu’il occupe à la fois le poste de directeur général et d’entraîneur-chef. « Je fais pas mal tout, tout seul. Est-ce que ça peut-être l’option de ne plus être derrière le banc? Je dois réfléchir à tout ça. […] Je ne peux pas choisir tout de suite, j’ai encore des choses à régler et c’est trop récent », conclut Christian Deschênes, qui ne compte pas allonger sa période de réflexion, alors que le repêchage de la Ligue nord-américaine de hockey se tiendra à la fin juin.

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