Benjamin Brousseau, 9 ans, et son petit frère Billy, sont devenus des as du motocross. Ils font partie de l’équipe de course Brousseau 389 mise sur pied par leurs parents et participent à une dizaine de courses par année, dont les huit du Challenge Québec. Au cours de l’année, les deux petits prodiges se sont même rendus au Vermont et en Ontario. Au total, les deux ont parcouru pas moins de 4000 km.
Valérie Jalbert, la maman, est heureuse de constater que les résultats ont dépassé les attentes. « Pour une première saison de transition dans la classe de 65CC, nous pensions, qu’avec de grands efforts, Benjamin se classifierait [dans le top 20], mais à notre grande surprise, il a réussi à terminer la saison 10e sur 67 dans la classe OPEN 65CC et troisième dans son groupe d’âge. Il a réalisé ces résultats aux guidons de sa moto 2018 stock, contre des pilotes possédant des motos neuves de grande valeur et modifiées, en plus », commente Mme Jalbert.
Et Billy dans tout cela? « Il devait faire la saison en Pee-Wee 50CC mais a décidé, après deux entraînements, de laisser tomber la petite moto pour consacrer ses efforts dans la classe électrique 50CC 5 à 8 ans. Il a terminé la saison sixième sur 24 et premier dans sa classe 5 ans, en fait, il est le plus jeune du groupe », nous dit fièrement Mme Jalbert.
Depuis le berceau…ou presque
Les deux jeunes adeptes de motocross ont eu la piqûre pour ce sport assez tôt, merci. « J’en fais depuis que j’ai deux ou trois ans. J’ai commencé avec des roues d’équilibre et une manette qui pouvait éteindre le moteur automatiquement. J’étais tout petit, mais dès que je me suis assis sur le siège, j’ai tout de suite aimé ça », raconte Benjamin.
« J’ai commencé à trois ou quatre ans, mais c’est vraiment à partir de cinq ans que j’ai aimé ma moto et j’aime encore plus ma nouvelle moto électrique », nous dit, pour sa part, Billy.
Benjamin avoue qu’il adore certains côtés de ce sport. « J’aime les bosses, les lignes droites où je peux aller plus vite, les départs et les sauts où l’on peut faire des figures », avoue Benjamin.
Billy, de son côté? « Moi j’aime jumper », lance-t-il candidement.
Nos deux jeunes athlètes ne courent évidemment pas durant l’hiver, mais il est possible qu’ils aillent à une ou deux reprises en Floride au cours de la saison morte. En attendant, il leur faut tout de même garder la forme. « Nous faisons attention à ce que nous mangeons, on relaxe nos muscles dans le froid et dans les spas », explique Benjamin.
Mais pratiquer ce genre de sport coûte cher et c’est la raison pour laquelle les deux motocyclistes ont besoin de commanditaires. Un casque peut coûter 1200 $ et une paire de bottes 400 $ sans compter les motos et les autres équipements. « L’équipe 389, qui est appuyée par plusieurs commanditaires, cherche d’ailleurs d’autres partenaires pour la saison 2024, nous dit Valérie Jalbert. On est vraiment fiers d’eux. Ils ont travaillé très fort et… nous aussi, les parents », de conclure Mme Jalbert.