19 juillet 2017 - 00:00
Les familles invitées à avoir la tête dans les étoiles le 28 juillet
Par: Jean-Philippe Morin
Le directeur des opérations du Club d’astronomie Saurel Jonathan Clavet, le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin et le directeur exécutif et fondateur du Club Benoît Laplante. | Photo: TC Média – Jean-Philippe Morin

Le directeur des opérations du Club d’astronomie Saurel Jonathan Clavet, le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin et le directeur exécutif et fondateur du Club Benoît Laplante. | Photo: TC Média – Jean-Philippe Morin

Le vendredi 28 juillet sera dédié aux amateurs d’astronomie de la région. Le Club d’Astronomie Saurel organise la quatrième édition de l’événement Regard sur les étoiles, au parc Regard-sur-le-Fleuve, de 18h à 23h.

Le thème de la soirée sera « 375 ans d’astronomie ». En cas de pluie ou de ciel couvert, l’événement sera remis au lendemain, le samedi 29 juillet.

À 18h, il sera possible d’observer le soleil à l’aide d’un télescope muni d’un filtre solaire. Les gens pourront marcher le long du fleuve Saint-Laurent en suivant le système solaire, à l’échelle réduite en se rendant à la place du 350e. Ce lieu, près de la passerelle au parc, est l’endroit d’observation.

Vers 20h30, l’événement sera officiellement lancé avec un message du maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin et un discours du directeur exécutif, spécialiste en mission spatiale et fondateur du Club d’astronomie, Benoît Laplante.

Ensuite, les spectateurs pourront visionner un documentaire scientifique retraçant 375 années d’astronomie sur écran géant. Les gens pourront observer les astres grâce aux télescopes des membres du Club qui seront sur place pour les renseigner.

« Ce soir-là, il sera possible de regarder Saturne avec ses anneaux. On pourra aussi voir Jupiter, Mercure et un faible croissant de la lune », explique Benoît Laplante. Les spectateurs pourront aussi apercevoir deux passages de la station spatiale internationale.

L’activité est gratuite. Il est conseillé d’apporter ses chaises, couvertures, jumelles ou télescope ainsi que sa tablette numérique. Il est aussi possible d’apporter son lunch afin de pique-niquer.

Trois autres soirées du même genre seront organisées en novembre, février et mai afin de faire découvrir chacune des saisons aux astronomes amateurs. L’an dernier, entre 500 et 600 personnes ont foulé le site à un moment ou un autre de la soirée.

Un club qui se démarque

La Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ) a remis son prix Quilak au Club d’Astronomie Saurel pour son travail de promotion et de vulgarisation de l’astronomie à la population. Il s’agit de la première fois dans l’histoire que ce prix est remis à un club et non une personne. D’ailleurs, la présidente de la FAAQ, Louise Ouellet, sera présente le 28 juillet.

« L’événement Regard sur les étoiles est une des raisons pourquoi on a obtenu le prix Quilak. On veut s’inspirer de nous ailleurs », explique le directeur des opérations du Club, Jonathan Clavet.

Le Club d’astronomie Saurel compte 33 membres actifs, ce qui en fait l’un des plus gros clubs au Québec. La prochaine activité aura lieu le 21 août, au parc Regard-sur-le-Fleuve, où il sera possible d’observer l’éclipse solaire avec des filtres.

Un observatoire permanent bientôt disponible?

La Ville de Sorel-Tracy travaille présentement, en collaboration avec le Club d’astronomie Saurel, à implanter un observatoire permanant en milieu urbain.

Le lieu reste encore à déterminer, mais il pourrait s’agir d’un emplacement sur le bord de l’eau, révèle le maire Serge Péloquin.

« On a le projet d’implanter un cadran solaire. Avec Statera, on connecte beaucoup avec l’eau et la biodiversité, sous l’eau et sur terre. Avec le Club d’astronomie et le projet d’observatoire, on va maintenant connecter avec tout ce qui se fait en haut et qui nourrit ce qui est en bas », déclare-t-il.

Il sera ainsi possible d’observer le soleil, mais aussi les étoiles. La Ville de Sorel-Tracy serait une des premières villes au Québec à avoir un tel observatoire directement en milieu urbain.

L’échéancier n’est pas encore connu. « Il faut d’abord établir le plan du projet. Nous avons un site unique sur le bord de l’eau », conclut M. Péloquin.

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