Après avoir vaincu les Pirates de Saint-Bruno en demi-finale, les Marlins se mesuraient à l’équipe qui avait terminé en tête du classement de la ligue avec seulement quatre défaites. Les Marlins avaient pris le deuxième rang et avaient battu les Brewers deux fois au cours de la saison, et à Drummondville, en plus. Tous les espoirs étaient donc permis pour les Sorelois.
Dans le premier match de la finale à Drummondville, les Marlins se sont effondrés après avoir été dans le coup la majorité de la partie. « S’il y a un match que nous aurions pu et dû gagner, c’est le premier de la série. Nous avons été dans le match presque toujours, mais des erreurs coûteuses en défensive nous ont coûté le match », résume Francis Simard, joueur-entraîneur chez les Marlins de Sorel-Tracy, qui aurait aimé amorcer la série avec le meilleur artilleur de l’équipe, Gabriel Morin.
Finalement, les Marlins ont dû rendre les armes au compte de 10 à 3 et malgré le pointage, l’équipe locale avait bon espoir de prendre sa revanche à domicile pour le match numéro deux.
« Nous étions confiants, Notre meilleur lanceur était au monticule, mais les Brewers nous ont servis une clinique de baseball. Ils ont littéralement explosé en offensive. Dès le début du match, ils ont claqué un circuit et cela ne s’est pas arrêté par la suite. Cette défaite de 17 à 5 nous a littéralement assommés. Honnêtement, après les uppercuts qu’ils nous ont servis après les deux premiers matchs, on n’y croyait plus vraiment », relate Francis Simard.

La tête basse, les Marlins ont tout de même entrepris le match avec un mince espoir de faire virer le vent, mais la défaite au deuxième match avait été trop éprouvante. Les Marlins ont juste fait acte de présence et ont baissé pavillon par le compte de 11 à 1, le 28 septembre dernier. « On a perdu contre la meilleure équipe », confesse Francis Simard.

Les Marlins ont connu une belle saison de baseball. « Nous voulions jouer jusqu’en octobre et on a presque réussi. Les Brewers sont certainement l’une des plus grosses équipes que j’ai vu évoluer dans ma vie. Et ils profitent d’excellentes infrastructures, alors que les nôtres sont vieillissantes », constate le joueur-entraîneur.

Ce dernier s’inquiète de la relève qui commence à se faire rare à Sorel-Tracy. « Plusieurs de nos joueurs sont vieillissants. À court terme, je ne vois pas vraiment de joueurs qui pourront suppléer à une partie de notre formation actuelle », croit Francis Simard, qui se désole que, depuis le départ des Expos de Montréal, le baseball a perdu beaucoup de sa popularité partout au Québec, et Sorel-Tracy ne fait pas exception.

Malgré tout, les Marlins seront de retour pour une 16e saison dans la LBSVF, l’an prochain.