Les acheteurs ont une vision de l’avenir du couvent correspondant tout à fait à celle de l’ancien propriétaire, Marc Vaillancourt, soit de garder à tout prix le caractère patrimonial du lieu. « C’est un bel actif à acquérir, une belle transaction, nous sommes très contents. Il y avait plusieurs acheteurs intéressés, mais ils ne correspondaient pas nécessairement à ce que M. Vaillancourt cherchait », explique Olivier Paré.
On se souviendra que Marc Vaillancourt demandait 2,5 M$ pour le couvent. Parce que justement, ces deux hommes d’affaires considéraient cet achat comme une excellente opportunité, ils n’ont pas trop discuté du prix. « Nous lui avons offert le prix qu’il demandait », a simplement mentionné M. Paré.
Quand ce dernier et son complice ont visité les lieux la première fois, ils sont littéralement tombés sous le charme. « La chapelle nous a vraiment impressionnés et nous la conserverons telle qu’elle est », dit-il.
Le bâtiment datant de 1897 aura cependant besoin d’une cure de jouvence. « C’est certain que c’est un bâtiment qui est âgé. Il y a des restaurations prévues et des mises à jour à faire pour respecter les normes de sécurité entre autres. Nous devrons certes investir. »
Ce qu’il y aura à faire reste à préciser, indique Olivier Paré qui, avec M. Bourgeois, en est à sa deuxième acquisition d’un bâtiment historique, un autre couvent, d’ailleurs. En effet, ils avaient déjà fait l’acquisition du couvent des Sœurs Grises de Nicolet.
Vocation de loisirs
Le couvent sera un endroit permettant de retrouver le calme de la villégiature. « Nous voulons créer un lieu de rendez-vous où les familles, les entreprises pourront venir profiter d’un cadre champêtre, d’un havre de paix, sur le bord de l’eau, en pleine nature. Il y a notamment beaucoup de demande pour des retraites stratégiques d’entreprises. Les chambres existantes seront conservées et serviront à accueillir ceux qui auront loué le lieu pour des événements. Nous pensons offrir entre 30 et 40 chambres et prévoyons accueillir entre 60 et 80 personnes à la fois », indique Olivier Paré, qui espère commencer les opérations de l’entreprise qui dévoilera son nom officiel éventuellement. « On veut prendre le temps de bien faire les choses », assure le copropriétaire.
Au fil des années, des productions cinématographiques ont été tournées en ces lieux historiques et ils demeurent ouverts à l’idée de prêter le couvent et la propriété en tant que telle pour des tournages en lien avec le cinéma ou la télévision.
Les résidents de Saint-Ours seront donc contents d’apprendre que leur bijou patrimonial sera conservé grâce à deux gens d’affaires qui sont des amants de la sauvegarde de notre patrimoine bâti.
