L’organisation avait reçu une enveloppe de 25 000$ du ministère de la Famille pour réaliser ce projet qui s’est étalé sur plusieurs mois et qui touchait les enfants âgés de zéro à cinq ans. Cette somme devait servir à rehausser la qualité des services de garde subventionnés en milieu familial, explique la directrice générale du bureau coordonnateur, Nathalie Nadeau.

« Plusieurs autres bureaux coordonnateurs ont offert de la formation aux responsables des services de garde. Nous, on voulait toucher les enfants en plus des responsables. On a décidé d’utiliser la somme pour développer des activités mettant en valeur les arts puisqu’on trouvait qu’il y en avait peu en comparaison avec les sports », mentionne Mme Nadeau.

Les jeunes ont d’abord participé à un atelier musical qui a permis de produire un conte. Le deuxième atelier a servi à initier les jeunes à différents instruments de musique moins conventionnels.

Une activité couronnée de succès

L’exposition est l’activité qui va clore le projet. Les jeunes ont pu y expérimenter plusieurs sortes d’instruments pour faire leur œuvre, souligne Mme Nadeau. Le vernissage du projet a réuni plus de 600 parents, grands-parents et membres de la famille élargie à la Maison de la musique le 18 mars, se réjouit la directrice générale.

« Nous attendions entre 50 et 60 personnes. On a été surpris. Ç’a été un très gros événement. Ce que j’ai aimé, c’est que tous les membres de la famille ont participé. Les parents et grands-parents nous demandaient quand ils pourraient avoir les œuvres pour les accrocher à la maison. C’était quelque chose de grand pour plusieurs grands-parents qui sont plus habitués d’assister aux spectacles de danse ou les parties de hockey des plus vieux. Il y a moins d’activités pour les petits », analyse Nathalie Nadeau.

L’exposition peut être visitée jusqu’à la fin du mois de mars à la Maison de la musique. Les deux trousses concoctées avec les trois activités seront quant à elle mises à disposition des responsables des services de garde subventionnés en milieu familial. En raison du temps et de la somme alloués au bureau coordonnateur, seulement 40 des 80 garderies ont pu participer au projet.

« Nous n’avions pas assez de fonds pour l’offrir à tous. Celles qui le désirent pourront continuer le projet en empruntant la trousse au bureau coordonnateur. Le projet pourra ainsi continuer de vivre », conclut-elle.