15 mai 2018 - 09:10
Les policiers accroissent leurs interventions dans les zones scolaires
Par: Sarah-Eve Charland

La Sûreté du Québec place la sécurité scolaire au sommet de ses priorités année après année. (Photo : Pascal Cournoyer)

La Sûreté du Québec (SQ) multiplie ses opérations policières dans les zones scolaires à Sorel-Tracy. Les policiers y planifient des interventions de façon quasi quotidienne.

Les zones scolaires figurent parmi les priorités du comité de sécurité publique à la MRC de Pierre-De Saurel. « Pour tous les quarts de travail en semaine, il y a une patrouille. Ça fait partie d’une planification quasi quotidienne. On parle d’être présent en zone scolaire ou de suivre un autobus pour observer les comportements des automobilistes, par exemple », souligne la porte-parole de la SQ, Ingrid Asselin.

En 2017, les policiers ont remis six constats d’infraction, sur le territoire de Sorel-Tracy, en vertu de l’article 460 du Code de la sécurité routière qui stipule qu’un conducteur doit s’arrêter lorsque les feux rouges intermittents d’un autobus sont allumés. En 2016, ils ont remis cinq constats d’infractions. Les fautifs doivent payer une amende de 200$ et obtiennent neuf points d’inaptitude.

Les agents de la paix ont remis 240 constats d’infraction à des automobilistes qui dépassaient les limites de vitesse à une signalisation de la Ville de Sorel-Tracy. La majorité des limites imposées par la Ville se situent en zone scolaire. En 2016, ils avaient remis près de 200 constats.

Les rues Guévremont, Ramezay et le boulevard des Érables sont particulièrement visés par les policiers.

« Les policiers observent surtout des personnes qui raccompagnent des enfants et qui se stationnent dans les aires réservées aux autobus. Les chauffeurs d’autobus sont alors obligés de s’immobiliser au milieu de la rue. Ça peut mettre en danger l’enfant et les piétons. C’est ce qu’on observe le plus », explique Mme Asselin.

La SQ peut remettre des amendes de près de 100$ aux personnes en défaut. « La majorité des signalements sont effectués par les transporteurs scolaires et le personnel des écoles. En fonction de ces informations, on va être capable de faire notre planification. »

Selon Mme Asselin, les automobilistes respectent de plus en plus les limites de vitesse dans les zones scolaires. Malgré tout, la sécurité dans ces zones est toujours mise au sommet des priorités du comité de sécurité.

« Les enfants peuvent avoir des comportements imprévisibles. Le fait d’être présent permet de faire un rappel des règles. Ça augmente aussi le sentiment de sécurité pour les parents et les enfants », assure la porte-parole de la SQ.

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