Les ententes de principe sont survenues le 24 janvier, tandis que le Syndicat a présenté ces ententes aux employés les 28 et 29 janvier. Le taux de participation, le 30 janvier, s’est élevé à 83 %.
Concernant l’aspect salarial, on note des hausses de 16,5 % en moyenne – pouvant même aller jusqu’à 23 % – pour trois ans. Plus précisément, on parle d’augmentations salariales de 5,5 % pour la première année, de 3,5 % pour la seconde année et de 3 % pour la dernière année, sans compter une bonification des primes horaires de 0,60 $ le soir et de 1 $ la nuit. Les conditions salariales sont rétroactives au 1er mai 2024, date de la fin de la convention collective précédente.
Dans l’aspect normatif qui a été négocié, notons également l’encadrement de la sous-traitance, ce qui permettra aux syndiqués de rapatrier le travail qui leur appartient.
« On est très heureux de cette entente. On le sait, la semaine dernière, l’employeur a licencié des cadres. La conjoncture économique n’est pas au sommet et trois fours sont encore arrêtés. Malgré tout, on voyait la volonté de l’employeur d’avoir un bon contrat de travail pour ses employés et pour le fonctionnement de l’usine dans le futur. L’important, c’est qu’il n’y a pas de perte d’emploi et qu’on a sécurisé les jobs avec ce contrat de travail », commente le président du Syndicat, Luc Desmarais, en entrevue.
Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 900 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy.
Du côté de l’employeur, on se réjouit également de cette entente. « Nous sommes ravis que les employés aient accepté le contrat de travail qui a été négocié entre les parties. Cette étape importante étant maintenant complétée, nous allons continuer à travailler ensemble afin de relever le défi de repositionner RTFT – Opérations Québec et de nous donner une santé financière qui nous assurera à tous un futur durable », déclare une porte-parole de Rio Tinto.