Puisque le coût des biscuits est passé de 1 $ à 1,50 $ cette année, les profits amassés ont grandement surpassé ceux des années précédentes. La semaine dernière, un montant de près de 44 000 $ – incluant des dons – a été séparé à parts égales entre la Maison des jeunes La Place de Sorel, la Maison des jeunes L’Air du temps de Tracy, la Maison des jeunes Le Phare des jeunes de Sainte-Anne-de-Sorel et la Maison des jeunes de Contrecœur. Il s’agit d’un montant record dans la région.
À titre comparatif, environ 26 000 biscuits ont été vendus pour la campagne de septembre 2022, ce qui a permis de remettre 26 537,68 $ aux quatre mêmes organismes.
Pour la première fois, la campagne des biscuits sourires de Tim Hortons se déroulait au printemps plutôt qu’à l’automne. Le copropriétaire des cinq restaurants Tim Hortons de la région, Dany Grenier, admet qu’il était un peu craintif de voir la réaction des clients de revoir cette campagne seulement sept mois après la dernière.
« Le fait qu’on ait monté le prix des biscuits n’a pas ralenti les ardeurs des clients et des entreprises, au contraire! Le changement de date non plus. C’est positif de voir que les gens embarquent autant, surtout que l’argent reste localement et aide directement nos jeunes », s’est-il réjoui.
Avec un montant de 11 000 $ par maison des jeunes, en plus des quelque 6600 $ qu’elles ont pu avoir l’automne dernier, d’importants projets pourraient avoir lieu, croit Dany Grenier. « Au début, on était content de leur donner un montant pour changer un divan ou acheter un ordinateur (rires). J’ai hâte de voir ce qu’elles vont faire avec cet argent-là, il y a moyen de faire quelque chose de vraiment intéressant pour les jeunes. »
Les adolescents fréquentant ces lieux ont d’ailleurs grandement contribué à la confection des biscuits sourires et même à leur livraison.
« L’an passé, le mercredi soir, on a arrêté d’en vendre parce qu’il en manquait. Les jeunes étaient déçus de ne pas pouvoir contribuer. Cette année, on s’est arrangé pour ne pas en manquer! Ils étaient bien heureux de les faire, c’était motivant pour eux puisque c’est de l’argent qui leur revient en quelque sorte. De notre côté, ça arrive très souvent de voir ces jeunes venir porter leur CV après une expérience enrichissante comme ça », conclut Dany Grenier.
