« Chaque semaine depuis deux ans, au moins une personne nous demande si on va ramener l’événement. C’est maintenant bien concret! » lance la coordonnatrice et responsable de l’événement au Carrefour naissance-famille (CNF), Gabrielle Gélinas St-Ours.
Revenons en arrière. Après une pause durant la pandémie, l’événement est revenu pour deux éditions en 2022, avant d’arrêter à nouveau en 2023. Cette fois, c’était en raison de problèmes rencontrés avec la structure administrative et informatique. Le CNF promettait alors qu’il optimiserait ses procédés afin de revenir en force.
« Il y avait un enjeu au niveau de la base de données. Lors du dernier marché aux puces, les ordinateurs ne se connectaient pas entre eux. Il y avait seulement deux ordinateurs fonctionnels sur nos six. On s’était dit qu’on ne pouvait pas le refaire comme ça et qu’il fallait améliorer la technologie, non seulement dans la base de données, mais aussi dans le système de paiement », explique Mme Gélinas St-Ours.
Désormais, les transactions ne se feront pas uniquement avec de l’argent comptant, mais aussi avec la carte. Aussi, ce sera plus facile pour l’organisme de savoir quel vendeur a vendu combien d’articles et quel est le montant à lui redonner. Rappelons que 20 % du montant des articles vendus revient au Carrefour naissance-famille et 80 % au vendeur.
« Il y aura aussi un système de code-barres. Plutôt que d’entrer les étiquettes manuellement, un code-barre sera imprimé sur l’étiquette et les vendeurs n’auront pas à écrire toutes les informations à la main. Le risque d’erreurs est beaucoup moins grand parce que tout est automatisé », explique la chargée de projet au CNF, Léa Gagné.
Le CNF a fait ses devoirs pour en arriver à ce système clé en main, alors que deux sondages et des groupes focus ont permis d’aller chercher le pouls de parents.
Donc, depuis le 2 juin, il est possible d’acheter 130 étiquettes pour 12 $ ou 70 étiquettes pour 7 $ en ligne au www.carrefournaissancefamille.com ou directement à l’organisme au 5750, chemin St-Roch. Il est aussi possible d’acheter ses étiquettes au coût de 5 $ en format PDF et les imprimer de la maison.
Des capsules informatives vidéo seront bientôt publiées sur les réseaux sociaux et le site Web de l’organisme afin d’informer les vendeurs et les bénévoles du déroulement de l’événement.
Tout ce qui sera invendu pourra retourner aux vendeurs, mais, nouveauté cette année : pour ceux qui n’iront pas chercher leur matériel, celui-ci ira au Recyclo-Centre.
Recherche de bénévoles
Pour cette journée du 23 août (et aussi la veille pour le montage), le CNF a besoin de 250 bénévoles. C’est pourquoi l’organisme fait un appel à tous afin de faire de cet événement phare une réussite. On peut écrire au info@carrefournaissancefamille.com si on a de l’intérêt à aider. Les bénévoles ont un accès privilégié au magasinage avant l’ouverture officielle.
Déjà, Mmes Gélinas St-Ours et Gagné ont eu la confirmation que des ados de la Maison des jeunes L’air-du-temps de Tracy aideront au montage et au démontage de l’événement.
Un rendez-vous attendu
Il y a une vingtaine d’années, le marché aux puces Les trésors de Taquine a démarré lentement grâce à des parents qui voulaient vendre des articles pour enfants de seconde main. Le CNF était en support dès le départ, mais a rapidement pris en charge l’événement, qui n’a cessé de grossir au fil des années. Après tout, il se vend entre 20 000 $ et 25 000 $ d’objets de seconde main aux trésors de Taquine.
« On s’entend que de mettre un cache-couche qui t’a coûté 30 $ pendant deux semaines à ton bébé, ce n’est pas rentable! Pour les familles, l’événement est bon pour leur portefeuille, ça leur fait un petit coussin pour acheter plus de linge. Aussi, dans les dernières années, quand on parle de seconde vie et de réutilisation, c’est devenu très populaire. On le voit encore plus avec l’inflation et le contexte économique », souligne Gabrielle Gélinas St-Ours.
La Caisse Desjardins Pierre-De Saurel, la Ville de Sorel-Tracy et le député de Richelieu Jean-Bernard Émond sont des partenaires de l’événement et aident à payer les coûts fixes afin que les profits de l’événement reviennent entièrement au CNF, ce qui l’aide à pérenniser sa mission d’aider les familles de la région.
En terminant, Gabrielle Gélinas St-Ours et Léa Gagné assurent que l’événement sera de retour deux fois par année, comme avant. Donc une édition de printemps et une autre l’automne.