Le nombre d’abonnés demeure stable, ajoute-t-elle. En 2017, on enregistrait 4800 abonnés adultes et 1800 abonnés enfants. Les prêts, incluant tous les ouvrages et les DVD, ont toutefois bondi. Ils sont passés de 150 000 en 2015 à 192 000 en 2016 puis à 195 000 en 2017.
« Les bibliothèques deviennent de plus en plus près des citoyens. C’est un endroit gratuit et confortable. Ce n’est plus juste un endroit où on rentre et on sort », mentionne Mme Turgeon.
L’embauche d’un technicien en animation a également contribué à cette hausse, croit-elle. En 2017, il a organisé près de 250 activités auprès des enfants. Pour ces activités, on a estimé près de 6 000 participants. Il a aussi mis en place 98 activités destinées aux adultes pour lesquelles 8 000 personnes ont participé.
« Ç’a eu un impact direct sur la fréquentation. C’est plus vivant », poursuit-elle.
Un virage technologique
Le nombre d’emprunts des livres numériques a doublé de 2016 à 2017. « Ce n’était pas très connu auprès de notre clientèle. Une bonne partie de notre clientèle a un certain âge. On a donc travaillé auprès d’elle avec la technologie. L’augmentation des prêts concorde vraiment avec l’ajout du numérique et la rénovation de la bibliothèque », observe-t-elle.
Les bibliothèques installeront en 2019 des bornes RFID qui permettront des emprunts et les retours libre-service. Les personnes n’auront qu’à passer près des bornes pour que le système détecte les puces des livres. Le tout sera enregistré dans le système informatique.
« Ce n’est pas pour diminuer les contacts avec les usagers. On veut utiliser les préposés différemment. Elles s’occupent, actuellement, principalement des emprunts. Elles pourront sortir du comptoir, aller dans les allées et conseiller les usagers. On veut offrir un service personnalisé », explique la chef de division.
Cela permettra également de compléter l’offre de recherche personnalisée. Depuis ce printemps, les bibliothèques ont mis en place une équipe de trois techniciens en documentation et une bibliothécaire afin d’aider les citoyens à effectuer des recherches.
« Ce sont des personnes formées. Les préposées le faisaient bien. Elles étaient super motivées, mais elles n’étaient pas formées. Par exemple, un jeune peut venir pour faire une recherche sur la Deuxième Guerre mondiale. Les techniciens seront là pour l’aider. S’il a besoin de documents spécialisés, on pourra les faire venir d’une autre bibliothèque », propose-t-elle.