Il est toutefois impossible de connaître les motifs de cette visite, mais selon l’information qui circule, les enquêteurs auraient recueilli des éléments de preuve reliés à l’informatique en lien avec l’enquête sur l’ex-maire Serge Péloquin.

Rappelons que ce dernier a été destitué en juin dernier, à la suite d’une recommandation de la Commission municipale du Québec (CMQ) entérinée par un juge, en raison de la surveillance électronique qu’il avait exercée pendant un an et demi dans le bureau du greffier René Chevalier. L’enquête de l’UPAC n’est toujours pas complétée.

Appelé à commenter ces visites des enquêteurs, le porte-parole du corps policier, Mathieu Galarneau, n’a pas voulu confirmer l’information. « Nous sommes toujours en enquête par rapport à des allégations d’actes répréhensibles à Sorel-Tracy. Toutefois, nous ne confirmons ni n’infirmons nos opérations d’enquête afin de ne pas compromettre la collecte de renseignements, de protéger l’intégrité de la preuve, de protéger la sécurité et la réputation des personnes qui pourraient être impliquées de même que ne pas mettre de pression indue sur nos enquêteurs », indique-t-il par courriel.

De son côté, le directeur des communications de la Ville, Dominic Brassard, a confirmé que des enquêteurs de l’UPAC se sont présentés à l’hôtel de ville dans les derniers jours, sans toutefois en dévoiler davantage.

Rappelons également que l’élection partielle à la mairie de Sorel-Tracy, devenue nécessaire à la suite de la destitution de Serge Péloquin, aura lieu le 20 novembre prochain.