C’est devant un auditoire fortement intéressé et composé de professeurs et d’étudiants des départements de Génie mécanique, électrique et informatique, des conseillers en développement économique ainsi que des entreprises issues du secteur des énergies que Sébastien Comazzi, ingénieur du Bureau du Développement de l’Hydrogène Vert et des Bionergies du Ministère de l’Économie et de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), a échangé sur les enjeux de production de ce vecteur énergétique et présenté les opportunités d’affaires actuelles au Québec et sur notre territoire.
« Au cours des années à venir, l’hydrogène vert, aussi appelé renouvelable, jouera un rôle croissant et complémentaire à celui de l’électricité dans la décarbonation des secteurs les plus émetteurs de GES. Plus particulièrement les secteurs du transport lourd routier de longue distance, de l’industrie de l’aciérie, du transport maritime de longue distance et le stockage saisonnier. Dans la plupart de ces secteurs, l’hydrogène vert peut déjà contribuer activement avec des technologies disponibles », précise le conférencier Sébastien Comazzi.
« Ce partage d’expertise, l’accès privilégié à de nouvelles connaissances qui mettent de l’avant l’exploration de nouvelles voies vers un avenir énergétique durable tout en tissant des liens avec la communauté, rejoint trois importants objectifs de notre planification stratégique, soit de promouvoir la recherche et l’innovation, de participer activement à l’essor de la communauté et à enrichir l’expérience étudiante », souligne Catherine Boulanger, directrice générale par intérim du Cégep de Sorel-Tracy.
« Avec ce type de conférence, nous souhaitons encourager le développement des compétences et des talents et accélérer l’innovation auprès de la communauté collégiale et les PME de la région. C’est stimulant d’en apprendre davantage sur la production de ce vecteur énergétique et son potentiel, car les perspectives d’emploi qui s’y rattache interpellent directement nos étudiants des départements de Génie mécanique, électrique, informatique et Hygiène et Sécurité au travail », explique Sylvie Pouliot, directrice générale à la SADC.