Le juge Marc-Nicolas Foucault a rendu cette décision le 23 août, au palais de justice de Sorel-Tracy, après avoir présenté pendant une vingtaine de minutes des facteurs qui, selon lui, démontrent que l’accusé n’avait pas planifié de tuer son père.
Une des avocates à la défense, Me Laurence Legault-Denis, affirme être soulagée et contente que le juge ait évalué qu’il n’y avait aucune preuve démontrant qu’il y avait préméditation dans le dossier de M. René.
Son collègue, Me Marc-André Gauthier, confirme que dans les prochaines semaines, la défense se penchera sur la position à adopter dans le dossier et regardera les différentes avenues possibles. Des ententes pourraient survenir et ainsi, le procès serait évité.
Le 20 septembre, l’accusé sera de retour devant la cour et à ce moment, il sera conclu si un procès devant jury pour meurtre au deuxième degré aura lieu.
Loïc René est accusé d’avoir tué son père Guy René, dans la résidence de ce dernier à Yamaska, le 18 août 2018. L’accusé avait lui-même dénoncé son meurtre aux policiers de la Ville de Longueuil quelques heures plus tard.