L’organisme sorelois, de concert avec AXTRA, l’Alliance des centres-conseils en emploi dont il est membre, a élaboré ces solutions pour optimiser les retombées des services publics d’emploi.
Premièrement, L’Orienthèque propose de permettre à tous les Québécois et Québécoises de bénéficier d’un accompagnement professionnel en matière d’emploi et de carrière. Selon l’organisme, les critères d’admissibilité aux différents programmes obligent L’Orienthèque à refuser certaines personnes, sans égard à leurs besoins d’accompagnement réels, même s’il veut desservir un plus grand nombre d’individus. « Nous croyons fermement qu’un accès élargi aux services publics d’emploi, qui ne discrimine pas en fonction du statut socioprofessionnel des individus, nous permettrait de mieux répondre aux besoins variés de la population et, par conséquent, à ceux des employeurs et du marché du travail », indique la directrice générale de L’Orienthèque, Mylène Castonguay, dans un communiqué.
Deuxièmement, l’organisme souhaite faire connaître le secteur des services publics d’emploi et son réseau d’organismes spécialisés auprès de la population. L’Orienthèque que malgré l’abondance de services publics d’emploi offerts, ils sont peu connus de la population. « L’ensemble de la société gagnerait à ce que l’on donne une plus grande visibilité à l’expertise des professionnelles et professionnels de l’emploi qui œuvrent dans nos organismes et c’est pourquoi, nous demandons que le gouvernement du Québec déploie une vaste campagne de promotion des services publics d’emploi », ajoute Mme Castonguay.
Finalement, L’Orienthèque suggère de revoir le mode de financement des organismes assurant la prestation de services publics d’emploi. Selon l’organisme, cela lui permettrait d’être encore plus agile et de davantage aux besoins multiples et uniques des personnes, puisqu’il jouirait d’une plus grande flexibilité dans ses interventions. « Le cadre financier dans lequel se déploie l’offre de service actuelle est rigide et tend à homogénéiser les modalités de prestation des services. Dans l’optique d’améliorer l’efficacité des interventions auprès des individus, nous souhaitons collaborer avec le gouvernement pour trouver les adaptations nécessaires afin de permettre aux organismes d’intervenir de façon plus souple et efficace, pour que chaque personne puisse trouver son X », indique la directrice générale de L’Orienthèque.
« Nous croyons que ces trois solutions, qui suscitent déjà beaucoup d’intérêt, permettront à tous d’en sortir gagnants : aux personnes qui occuperont un emploi correspondant à leurs compétences, aux entreprises qui auront accès à une main-d’œuvre suffisante et de qualité et à l’économie du Québec, dont la croissance sera ainsi favorisée », conclut Mylène Castonguay.