9 juillet 2024 - 08:10
L’Orienthèque, une véritable oasis pour les nouveaux arrivants
Par: Stéphane Fortier

Mei Zaldivar, conseillère en intégration à L’Orienthèque. Photo gracieuseté

Autour d’une centaine de nouveaux arrivants ont reçu des services de L’Orienthèque au cours de la dernière année et il y en a toujours autant sinon plus d’une année à l’autre.

« Depuis 2020, on accueillait une trentaine de personnes et on est passé l’année suivante à 65 voire 70 personnes, puis ensuite à 160, tout cela en installation. Cela s’est ensuite stabilisé et je ne prévois pas d’explosion dans l’avenir », mentionne Mei Zaldivar, conseillère en intégration à L’Orienthèque, un organisme qui a pour mission d’accompagner et soutenir la population dans la recherche d’un emploi durable, les employeurs, selon leurs besoins en matière de main-d’œuvre, et les nouveaux arrivants dans leur inclusion sociale permettant ainsi l’amélioration de leurs conditions socioéconomiques et professionnelles.

Tous les nouveaux arrivants ne passent pas nécessairement par L’Orienthèque puisque quelques entreprises locales en recherche de main-d’œuvre se chargent notamment de leur installation. Il y en a donc plus que les chiffres de L’Orienthèque peuvent indiquer. « La majorité, au cours de la dernière année, sont originaires du Cameroun et de l’Ukraine. Les autres nous arrivent de la France, de la Colombie, de la Bolivie et de la Côte d’Ivoire », précise Mei Zaldivar.
Pour les nouveaux arrivants, L’Orienthèque joue principalement les rôles d’installation et d’intégration. « Nous axons d’abord nos efforts dans la régionalisation. Nous sommes là pour valoriser la région auprès des futurs travailleurs. Beaucoup d’immigrants arrivent à Montréal et y restent. Notre rôle est de les convaincre que la région offre de belles opportunités, tant au niveau du marché du travail que de la qualité de vie », explique Mme Zaldivar, qui est elle-même originaire du Mexique.
Pas difficile de leur assurer qu’ici, c’est sécuritaire, tranquille et qu’il n’y a pas de trafic. « Et le logement est plus abordable ici qu’à Montréal », s’empresse d’ajouter Mme Zaldivar.

Immigrer à Sorel-Tracy

Avant, on voyait des nouveaux arrivants venir à Sorel-Tracy comme deuxième migration, c’est-à-dire qu’ils passaient d’abord par Montréal, par exemple avant de s’installer à Sorel-Tracy. « Maintenant, on en a de plus en plus qui viennent ici qui en sont à leur première migration », souligne la conseillère.
Si L’Orienthèque peut donner un solide coup de main en matière d’installation comme le logement et l’information sur l’approvisionnement, l’organisme peut aussi contribuer à une meilleure intégration. « La majorité des gens qui arrivent vivent un choc culturel. Il faut les informer sur les valeurs québécoises, par exemple, ou encore le système de santé, comment se procurer un permis de conduire. Il y a aussi bien des règles ici qui n’existent pas dans leur pays. Et il faut également les mettre au courant des réalités de l’hiver », souligne Mme Zaldivar.

Mais énumérer tous les services offerts par L’Orienthèque demanderait beaucoup plus d’espace alors le mieux est de visiter le site web https://www.orientheque.ca.

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