3 septembre 2024 - 07:51
Feux d’artifice au quai Catherine-Legardeur le 7 septembre à 21 h
Louis Plamondon célèbre ses 40 années de carrière
Par: Alexandre Brouillard

Louis Plamondon fêtera ses 40 années de carrière comme député le 4 septembre et il tiendra un événement spécial le 7 septembre pour remercier les gens. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

Louis Plamondon fêtera ses 40 années de carrière comme député le 4 septembre et il tiendra un événement spécial le 7 septembre pour remercier les gens. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

Véritable monument de la politique fédérale, mais surtout député présent et actif dans sa circonscription, Louis Plamondon fêtera son 40e anniversaire comme député le 4 septembre prochain.

Sa première élection remonte au 4 septembre 1984 sous la bannière du Parti progressiste-conservateur (PPC). Depuis, il a été réélu 11 fois comme député de la circonscription de Bécancour – Nicolet – Saurel.

« Ma première élection était dans la foulée du rapatriement de la constitution [1982], qui avait été appuyé par neuf provinces, sauf le Québec qui considérait ce geste comme une insulte. À ce moment, il y avait un goût de rejeter le gouvernement libéral qui était au pouvoir et ça s’inscrivait dans le beau risque de René Lévesque qui proposait de négocier un fédéralisme renouvelé avec le reste du Canada », explique le natif de Saint-Raymond, petite municipalité près de Québec.

Ainsi, lors des élections fédérales de 1984, le Parti québécois (PQ) de René Lévesque s’était engagé à soutenir le PPC de Brian Mulroney. Pour Louis Plamondon, ce parti représentait le meilleur véhicule vers la Chambre des communes. « M. Mulroney, lors de son discours de Sept-Îles, avait promis de ramener le Québec dans le giron canadien avec honneur et enthousiasme. On s’est ramassé 57 députés du PPC, dont 33 avaient voté oui au référendum de 1980. C’était une équipe nationaliste et c’est dans cette foulée qu’ont commencé les négociations qui ont abouti avec l’Accord du lac Meech [1987] », se remémore le député octogénaire.

Puis, en 1990, après l’échec de l’Accord du lac Meech, Louis Plamondon et deux autres députés du PCC ont démissionné du caucus pour siéger comme indépendants. « C’est à ce moment que j’ai dit «je boirai la coupe jusqu’à la lie» parce que je savais que cette occasion ne reviendrait jamais. J’ai décidé de quitter », mentionne-t-il.

Ensuite, avec six autres députés, ils ont fondé le Bloc québécois à Sorel-Tracy. « Ça s’est déroulé au Cégep de Sorel-Tracy. Des ambassadeurs étaient venus, dont ceux des États-Unis et de la France. Tous les réseaux du Canada étaient là. C’était un gros show. C’était l’élan qu’on avait besoin et tout le monde voulait devenir candidat pour le Bloc. On a pris l’opposition officielle avec 54 députés en 1993 », rappelle M. Plamondon.

Une présence marquante

Après ces années marquées par une envie brulante de faire valoir les distinctions de la société québécoise dans la capitale canadienne, qui ont abouti avec la fondation du Bloc québécois, Louis Plamondon a été réélu à chaque élection.

Son meilleur souvenir demeure sa première élection. « On s’en rappelle toute sa vie, même après 40 années comme parlementaire », lance-t-il en rigolant.

Malgré ses nombreux succès, il admet que son quotidien n’a pas été facile entre 2011 et 2019 avec peu de députés bloquistes élus et durant la chefferie de Martine Ouellet. « Ce n’était pas facile de tenir le fort. En cours de route, entre 2011 et 2015, trois des quatre députés ont démissionné. Je me suis ramassé seul à Ottawa. J’avais diverses propositions, comme briguer la mairie de Sorel-Tracy ou devenir candidat pour le PQ. C’est vraiment avec l’arrivée d’Yves-François Blanchet que la situation s’est améliorée », raconte M. Plamondon, qui compte bien briguer un 13e mandat lors des prochaines élections, qui pourraient avoir lieu en 2025.

Rappelons qu’il est devenu le député ayant siégé à la Chambre des communes le plus de jours consécutifs, le 5 avril dernier.

Louis Plamondon invite la population à des feux d’artifice le samedi 7 septembre, à 21 h, aux abords du fleuve Saint-Laurent, près du cabaret Les Années folles où il fêtera ses 40 ans de carrière. « Offrir les feux d’artifice, c’est ma façon de remercier les électeurs. Tout le monde est le bienvenu », conclut Louis Plamondon.

Le 7 septembre, à 21 h

Contrairement à ce qui était mentionné dans la publicité en page 3 du journal du mardi 27 août, la soirée des feux d’artifice aura lieu le samedi 7 septembre et non le 27 septembre.

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