« Nos députés ont fait un travail extraordinaire face aux libéraux insensibles face au Québec », déclare-t-il.

Pour les libéraux, renouveler le Canada implique que le Québec rentre dans le rang, insiste-t-il : « On l’a vu dans plusieurs dossiers. Si le Bloc Québécois ne défend pas le Québec, personne d’autre ne le fera. »

Le Bloc est la seule formation politique à s’être opposée fermement à Énergie Est, indépendamment des travaux de l’Office national de l’énergie. « Il a été le seul à dénoncer le gouvernement lorsqu’il a appliqué les coupes de Harper dans les transferts en santé, ajoute-t-il. Le seul à exiger des garanties de prêt et l’exclusion du Québec de toute entente protectionniste et à défendre la position de l’industrie forestière québécoise avec la reprise du conflit du bois d’œuvre. »

Le Bloc s’est aussi démarqué par le dépôt d’un projet de loi pour les femmes qui perdent leur emploi après une grossesse et qui se retrouvent pénalisées par l’assurance-emploi parce que la période où elles reçoivent de l’assurance parentale est prise en compte dans la période de référence.

Il a aussi déposé un projet de loi sur le financement des partis politiques pour rétablir le financement public et diminuer l’influence des grands donateurs.

Dans le projet de loi C-29 impliquant des mesures pour permettre aux banques de contourner la loi québécoise sur la protection du consommateur, le Bloc a sonné l’alarme. Les amendements du Bloc ont été repris par l’Assemblée nationale et par le Sénat forçant le gouvernement Trudeau à faire marche arrière.

« Les libéraux du Québec ont travaillé contre le Québec. On le voit encore dans le dossier des transferts en santé. Ce pourquoi on doit toujours être vigilants. On ne sait pas quand viendra la prochaine attaque des libéraux contre nos intérêts, mais on sait qu’elle viendra. Mais ils vont nous trouver sur leur chemin, tant et aussi longtemps qu’on ne sera pas indépendants », a conclu le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.

TC MEDIA