« À la suite des changements à la direction et au conseil national, ainsi qu’aux négociations intenses et amicales, on a décidé d’avancer ensemble. On s’est entendu sur la vision », affirme M. Plamondon.
Il assure que le parti politique reviendra à ses principes de base, soit défendre les intérêts du Québec au niveau fédéral tout en demeurant souverainiste. Tous les députés démissionnaires reviendront au sein du parti politique. Le Bloc québécois aura donc 10 députés élus à la Chambre des communes.
« On sera 10 députés unis. Les Conservateurs sont divisés. Le Nouveau parti démocratique (NPD) est sur une pente descendante. On a une belle patinoire où patiner dans la prochaine année. Il nous reste seulement à partager les dossiers. Le climat est bon », mentionne M. Plamondon.
Au cours de la saison estivale, il a poursuivi son implication dans la région. Il s’est promené dans plus d’une centaine d’activités et événements sur le territoire de sa circonscription.
« J’ai rencontré des milliers de personnes. Les gens nous disaient : il y aura deux partis, mais ça va diviser les votes. On sentait ça. C’est pour cette raison qu’on a travaillé aussi fort pour l’unification. »
Sept députés avaient démissionné en février à la suite d’un conflit de vision avec l’ancienne chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, qui a quitté ses fonctions en juin. Après avoir siégé comme indépendants pendant quelques mois, les députés avaient fondé le parti Québec debout. La fondation du parti politique avait été accepté par le Directeur général des élections, mais n’avait pas commencé son financement.