Le député explique qu’il a encore l’énergie et le temps à consacrer. « Le rôle du député est de supporter les dossiers du milieu. Je vais continuer d’être aux aguets et de le faire », promet-il.
Sa responsabilité est de proposer des législations et d’apporter des modifications à la législature, d’informer les organismes à propos des programmes de subvention auxquels ils ont droit et d’être le représentant des gens de sa circonscription, énumère-t-il. Bref, être un ombudsman.
« Il faut être le défenseur des corporations, des associations et des individus. Quand ils ont un problème avec l’appareil administratif fédéral, ils viennent nous voir et nous regardons leurs dossiers », fait-il part.
Plusieurs programmes au fédéral sont reliés au provincial. « C’est Québec qui est maître d’œuvre. C’est d’abord la Ville qui le demande pour que Québec puisse le mettre dans ses priorités régionales, puis ensuite le fédéral l’amène automatiquement. »
Il détaille être déjà intervenu pour que le fédéral fasse une demande dans un programme pour les petits festivals. À ce moment, une somme de 78 600$ avait été versée il y a deux ans dans le cadre du Festival de la gibelotte.
Plamondon avance avoir reçu la somme de 600 000$ dans le passé pour sa circonscription. « C’est l’un des comtés au Québec qui a reçu le plus d’argent. Dix-sept projets ont été acceptés. »
Les dossiers prioritaires
Les berges du Saint-Laurent représentent un dossier sur lequel le gouvernement fédéral n’a pas encore pris position. « Il s’agit d’un dossier qui traîne depuis des années sur lequel le gouvernement n’a pas bougé, qu’il soit conservateur ou libéral », déplore-t-il.
Le député remarque dans la région un manque d’employés. Il raconte recevoir un à deux appels par semaine d’entreprises étant à la recherche d’employés. À son avis, des entreprises doivent ralentir et ne pas accepter de contrats en raison d’un manque de main-d’œuvre dans certaines régions. « Je suis heureux de voir que Rio Tinto est passé de 50% à 70% de production. On les croyait en danger, mais on remarque qu’elle est sur le chemin de retour pour la production », mentionne-t-il.
Le dossier du pont
Selon M. Plamondon, l’importance sera de clarifier le dossier du pont. « On le fait ou on ne le fait pas », déclare-t-il.
Le fédéral ne pourra pas, à son avis, le construire sans le provincial. Le gouvernement fédéral, si le projet passe, devra intervenir au niveau des permis, mais ne s’avancera pas sur cette initiative, puisqu’il ne s’agit pas de sa juridiction. « S’il y avait un pont, ce serait avantageux pour les petits marchands voulant faire affaire avec d’autres municipalités », conclut-il.