« On mourait de froid, c’était vraiment difficile! J’ai perdu beaucoup de poids pendant le tournage. Ça n’empêche pas que j’ai vraiment aimé mon expérience. J’aurais été très à l’aise de vivre comme un colon en 1930. Je n’ai pas besoin de cellulaire ou de réseaux sociaux. Je suis un vrai colon dans le fond! », avance en riant le Sorelois de 32 ans.
Selon le descriptif de l’émission, les participants doivent, dans des conditions misérables, jeter les bases d’un petit établissement de pêche privé en accomplissant les mandats qui leur sont donnés par Louis Champagne, l’inspecteur de la colonie. La série a été tournée en juin et en juillet, en Gaspésie.
Au fil des semaines, des concurrents sont éliminés et le grand gagnant mérite un prix de 100 000 $. Sans dévoiler de divulgâcheur, Louis-Simon Nadeau assure que les Sorelois ne seront pas déçus en visionnant la saison.
C’est sa femme qui l’a inscrit à l’émission. « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre! Au début, ils te demandent si tu es bon dans la chasse, la pêche, la construction. La construction revient souvent dans les questions. J’ai vite compris pourquoi… On part de vraiment rien et on doit tout faire nous-mêmes, c’est un méga défi », dévoile le trentenaire.
« Mes deux gros orteils, je ne les sens pas encore! (rires) J’ai tellement eu froid aux pieds. Je me réveillais la nuit, le visage gelé. Je ne suis pas le plus petit et je mange beaucoup, mais je suis capable de rationner, ça m’a servi. Aussi, je ne voulais pas chialer ou quand je chialais, je le faisais en dernier. Ça m’a aidé dans l’aventure », ajoute-t-il.
Dans l’aventure comme au football
Louis-Simon Nadeau a longtemps joué au football, notamment avec le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, avant d’accrocher ses crampons il y a quelques années. Cette aventure lui a rappelé un peu une partie de football.
« Je ne peux plus jouer au football comme je le jouais avant. Il me manque cette adrénaline. Je l’ai retrouvée un peu dans l’aventure. J’ai toujours été quelqu’un qui aidait ses coéquipiers, qui aidait son prochain. On va voir de ça un peu pendant l’émission puisqu’on forme une équipe au début et on doit battre l’autre équipe avec notre installation », indique-t-il.
« La compétition, poursuit-il, j’ai ça dans le sang! Rien ne m’excite plus que la compétition. J’étais là-bas et j’étais dédié à 100 % à la tâche, c’était très stimulant. »
Louis-Simon Nadeau travaille comme kinésiologue avec des élèves du secondaire en sport-études à l’école Marie-Rivier de Drummondville. Son côté pédagogue l’a beaucoup aidé durant son parcours, estime-t-il.
Un grand rassemblement pour la première le 11 novembre
Louis-Simon Nadeau a réservé une bonne partie du Bar 525 le vendredi 11 novembre prochain pour visionner le premier épisode de la saison. Il a invité famille et amis afin que tous vivent ce moment avec lui. « J’invite la population à venir écouter ça avec nous. Nicolas [Deguise] du Bar 525 m’a assuré qu’il mettra les télés à l’émission avec du son, ce sera très festif et je veux qu’il y ait le plus de monde possible. J’ai hâte de voir la réaction des gens », conclut-il.