C’est qu’il n’a pas aimé les mots employés par Gilles Péloquin et René Cournoyer, qui ont dit vouloir « insuffler une nouvelle vie à l’organisation du Panthéon » dans un article publié dans le journal Les 2 Rives du 13 février. « Ça fait huit ans que je m’occupe du Panthéon. Ils n’ont aucun respect pour ce que j’ai fait, fustige M. Beaudet. Les membres aimaient les intronisations qu’on faisait. »
MM. Péloquin et Cournoyer disaient entre autres avoir convaincu Luc Beaudet de rester comme président, même si ce dernier avait dit vouloir quitter le Panthéon après les dernières intronisations l’automne dernier.
« Pour nommer le Comité des Sages, ils ont fait des meetings sans m’en parler. Et après, ils osent dire que je ne travaille pas en équipe. Je me demande qui travaille en équipe après ça. Tu veux m’intégrer ou pas? Ils m’ont dit que c’était à moi de suivre. Si Gilles et René voulaient me tasser avant, aucun problème avec ça, qu’ils me le disent », ajoute Luc Beaudet.
Ce dernier s’insurge aussi que les deux hommes parlent de sélections « trop locales » dernièrement. « Des Pierre Mondou, il y en a juste un! Je comprends qu’il faut aller aux athlètes qui nous représentent à l’international, mais il n’y en a pas une tonne de Marc-André Fleury ou de François Beauchemin. Les personnes intronisées dans les dernières années le méritaient toutes et remplissaient les critères », s’insurge-t-il.
« On veut que ça fonctionne »
René Cournoyer et Gilles Péloquin n’ont jamais voulu froisser Luc Beaudet, même qu’ils veulent que ce dernier reste au sein du conseil d’administration. « Tout ce qu’on voulait, c’est aider le Panthéon. On veut le garder en vie. On veut que ça fonctionne », insiste Gilles Péloquin.
Selon lui, certains membres ne voulaient pas assister à un seul gala d’intronisation par année qui peut coûter un peu plus cher puisqu’il faut payer le souper et même le golf pendant le jour.
« On voulait redonner le Panthéon aux membres en effaçant la cotisation de 15 $ par année et en réinstaurant les déjeuners-conférences comme celui du 30 mars avec Richard Sévigny à La Bouff-TiFail. Le membre qui veut venir et payer 5 $ pour un café et une toast peut venir, ça ne lui coûtera pas un souper. On sent un bel engouement pour cet événement-là. Luc n’a pas été tassé, il était dans tous les courriels », explique M. Péloquin.
Selon eux, jamais leur intention n’a été de tasser Luc Beaudet ou d’ignorer ce qu’il a fait lors des années précédentes. « On avait un plan d’action, ajoute René Cournoyer. J’ai toujours fait du bénévolat et j’ai toujours travaillé en équipe. On sentait que les membres participaient moins aux activités et comme Luc était seul, on a voulu embarquer pour ne pas que le Panthéon cesse. »
MM. Péloquin et Cournoyer promettent que d’autres activités intéressantes sont prévues à l’horaire pour 2024. « On a plein d’idées, on espère que Luc sera là le 30 mars. On est tous à un âge où on n’a pas besoin de se chicaner, on veut tous faire avancer le Panthéon », conclut Gilles Péloquin.