Pour ce faire, il aura de grands souliers à chausser, alors que son prédécesseur à la direction générale de l’organisme, Sylvain Dupuis, a connu beaucoup de succès, notamment avec la campagne d’achat local et les cartes-cadeaux bonifiées.
Néanmoins, Luc Martel se dit prêt à relever le défi grâce à toutes ses expériences passées dans le milieu syndical : président du syndicat local de l’usine où il travaillait à Saint-Hyacinthe, vice-président d’une section locale provinciale de plus de 25 000 membres et président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) de la Montérégie.
« Dans le cadre de mes différentes fonctions et de mon poste à la FTQ, j’ai participé à plusieurs rencontres de développement économique. Ça m’a amené à travailler en collaboration et en partenariat avec mon employeur de l’époque, mais aussi avec les autres acteurs du développement socio-économique », mentionne M. Martel.
Au fil des années, il a développé un réel intérêt pour le développement socio-économique régional, notamment lorsqu’il a été administrateur de développement économique de la MRC d’Acton Vale.
Il arrive donc à la direction générale de la CCIST avec l’ambition de développer des partenariats et de devenir un catalyseur pour réunir tous les acteurs de la scène régionale socio-économique.
Des idées plein la tête
En 2022, Luc Martel a comme objectif de reconduire la campagne d’achat local. « C’est une des plus belles campagnes à travers le Québec, assure-t-il. Avec les cartes-cadeaux bonifiées, on parle de retombées indirectes de 2 M$ dans la région. Je vais devoir m’informer de la volonté et des besoins des membres, mais je vois mal comment un succès aussi majeur ne pourrait pas être répété. »
Il souhaite également travailler pour la relève entrepreneuriale. « Je suis très sensible à cette question. Il faut aider les jeunes qui souhaitent démarrer des entreprises. Leur donner du support, les accompagner et les aider à réseauter », soutient M. Martel.
Par ailleurs, dans les prochaines semaines, la CCIST va distribuer des tests de dépistage rapide de la COVID pour les entreprises qui comptent jusqu’à 200 employés. « De cette façon, nous aiderons les entreprises à redémarrer et à ne pas être toujours arrêtées par la pandémie », explique-t-il.
Pénurie de main-d’œuvre
Alors qu’il a été à l’emploi de l’Orienthèque avant de devenir directeur général de la CCIST, M. Martel est bien au fait de la pénurie de main-d’œuvre dans la région. Par l’entremise du programme Un emploi en sol québécois, il souhaite contribuer à contrer cet enjeu.
« Ce programme a comme objectif d’arrimer la main-d’œuvre issue de l’immigration et de la jumeler à des entreprises. Je désire aussi travailler en collaboration avec des entreprises de la région, comme le Carrefour jeunesse emploi et l’Orienthèque. […] La région possède tout pour attirer de nouvelles personnes et nous devons travailler pour les accueillir et les garder ici », conclut Luc Martel.