Le 5 novembre dernier, lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) du centre de thérapie dédié aux survivantes d’agressions et de violences à caractère sexuel, les cinq membres du CA ont remis leur démission, soit Mélanie Dulong (présidente), Joliann Hébert (vice-présidente), Sophie Poirier (secrétaire), Andrée-Anne Barcelou (trésorière) et Megan Hardy (administratrice).
« On croit fermement que c’était le moment opportun pour passer le flambeau. L’organisme était stabilisé. La période de crise a été quand même très difficile. Notre CA s’était mobilisé et on a fait une super bonne gestion financière de l’organisme pour la préserver. Un nouveau groupe de personnes compétentes et motivées avait signifié son intérêt à reprendre la relève. […] S’il n’y avait pas eu personne pour le reprendre, on l’aurait fermé », indique Mme Dulong.
Lors de la même soirée, un nouveau CA de sept membres a été élu. « La première rencontre des nouveaux administrateurs aura lieu le 29 novembre. À ce moment, nous déciderons des rôles et responsabilités », explique Lise Couture, l’une des nouvelles membres du CA, qui est notamment connue pour être conseillère municipale à Saint-Ours. Outre Mme Couture, les autres membres sont Louise Vallières, Nathalie Rochefort, Josée Arpin, Lauriane Dumont, Dre Vania Jimenez et Dre Stéphanie Couture.Rappelons que le 4 juin dernier, une commotion médiatique avait forcé l’organisme à suspendre ses activités. Les médias de Québecor rapportaient que plusieurs anciennes intervenantes de la Maison la Grande Ourse dénonçaient l’approche de l’organisme qui traiterait ses pensionnaires comme des détenues plutôt que comme des victimes d’agressions. Dans la foulée, Nathalie Simard, qui était la marraine de la Maison, mettait fin à sa collaboration avec l’organisme.
La Maison la Grande Ourse existe depuis 2023.







