Contre Laval, le 14 décembre, les Éperviers ont perdu par la marque de 4-2 et le dernier but de Laval a été réussi dans un filet désert. Un match serré dont les Éperviers sont sortis la tête haute.

« Il nous manquait trois gros noms jeudi, ça fait une différence. Beaudoin, notre meilleur défenseur, était absent et notre premier ailier gauche, Boudreau était blessé. Et n’oubliez pas [le capitaine André Bouvet-] Morissette qui ne reviendra qu’en janvier, probablement le 10 », justifie Christian Deschênes, entraîneur-chef des Éperviers.

« Vous savez, l’absence de notre capitaine se fait sentir. Il demeure l’un de nos meilleurs joueurs. Les Éperviers, sans Morissette, ce ne sont pas les Éperviers », croit fermement Christian Deschênes.

Les Éperviers, s’ils sont la meilleure équipe de la LNAH en désavantage numérique, devront cependant travailler sur leur avantage numérique. Contre Laval, cette faiblesse leur a fait mal, aux dires de l’instructeur-chef.

Le lendemain, au Colisée Cardin, les Éperviers ont dominé les Marquis de Jonquière et les ont battus 5-1. « Nous sommes au quatrième rang au classement, mais si vous regardez bien, nous avons le même nombre de points que Thetford, mais ils ont une victoire de plus. Ils nous devancent même si nous avons deux matchs en main sur eux », fait remarquer Christian Deschênes.

Fin de semaine importante

Cela fait un peu cliché de le dire, mais les deux prochaines rencontres, les 22 et 23 décembre, sont des matchs de quatre points. Vendredi, les Éperviers retrouvent les Pétroliers de Laval au Colisée Cardin et le lendemain, ils se rendent dans le Bas-Saint-Laurent pour affronter Rivière-du-Loup.

« Il va y avoir beaucoup de monde au Colisée vendredi soir et là, avec tous nos effectifs, moins Morissette, on aura une meilleure occasion de se comparer à eux », croit le coach.

Pour lui, il est clair qu’il y a un bel équilibre dans cette ligue comportant six équipes. « Chaque soir, toutes les équipes peuvent battre leurs adversaires », de conclure Christian Deschênes.