Rencontré en marge de la Classique Beauchemin-Fleury-Beauvillier-Aubé-Kubel au profit de la Fondation du Cégep de Sorel-Tracy, Fleury a admis qu’il ne réalisait pas encore qu’il ne se rapporterait pas à son équipe à la fin de l’été. « Habituellement, on prend toujours un petit break après la saison. Mais là, je me suis entrainé pour la première fois hier et ça n’a pas été ben long non plus », lance-t-il en riant.
« Je vais sûrement m’en rendre compte en août ou septembre, lorsqu’on commence habituellement à patiner. Peut-être que je vais plus m’ennuyer à ce moment », partage le hockeyeur de 40 ans.
Maintenant, sa priorité sera de passer du temps de qualité avec les membres de sa famille. « J’aimerais bien faire des voyages de ski avec ma famille. C’était une activité que j’aimais quand j’étais jeune, mais j’avais dû arrêter à cause du hockey. Aussi, jouer dans une ligue de bière avec mes amis, mais à l’avant, pas dans les buts », détaille celui qu’on surnomme Flower.
Il ne délaissera toutefois pas totalement le hockey, alors que le directeur général du Wild, Bill Guerin, lui a offert de naviguer dans les bureaux de l’équipe pour voir si une possible carrière en gestion pourrait l’intéresser. « Il m’a offert d’aller dans les bureaux lors des meetings, de voir avec les dépisteurs, les coachs… Voir comment la business fonctionne. Ce sera une belle opportunité. Je ne souhaite pas être à l’aréna tous les jours. Je veux être avec ma famille à la semaine de relâche et passer l’Halloween avec eux. Je vais donc prendre la première année plus mollo et voir quelle branche m’intéresse le plus », explique Marc-André.
Championnat du monde
Pour boucler la boucle de sa carrière, Marc-André Fleury a participé pour une première fois au championnat mondial de hockey avec le Canada, en mai dernier, en Suède.
Malheureusement, le parcours des Canadiens s’est terminé plus tôt que prévu en quart de finale face au Danemark. « Ça aurait été plus le fun d’aller jusqu’au bout. Mais je suis content d’y avoir été et d’avoir représenté le Canada. J’étais aussi content de jouer avec Crosby et MacKinnon », conclut-il.
Au final, le gardien sorelois a connu une carrière extraordinaire, qui lui permettra assurément d’être intronisé au Temple de la renommée du hockey. En saison régulière, il vient au deuxième rang de tous les temps pour les matchs joués (1051) et les victoires (575), derrière Martin Brodeur. Il est aussi 10e pour les blanchissages (76) et 22e pour les mentions d’aide (22).