« Je veux revenir pour une autre saison. J’ai toujours du plaisir à jouer. J’ai bien aimé mon année, même si ça ne s’est pas terminé comme voulu », souligne le gardien de but sorelois, en entrevue.
Pour la première fois de sa carrière, Fleury a changé d’équipe en cours de saison. Il est passé des Blackhawks de Chicago au Wild du Minnesota à la date limite des transactions, le 21 mars dernier. « Ce n’est pas évident d’arriver dans une équipe déjà bien implantée, mais j’ai été très bien accueilli. Ç’a été facile s’intégrer au groupe », note-t-il.
À Chicago, Fleury avait cumulé des statistiques respectables (fiche de 19-21-0-5, moyenne d’arrêts de 2,95 et pourcentage d’arrêts de ,908) dans une équipe qui a connu son lot de difficultés cette saison. Toutefois, avec le Wild, il a pris son erre d’aller, cumulant neuf victoires en 11 matchs avec une moyenne de 2,74 et un pourcentage de ,910. Durant le dernier droit, il a partagé le filet avec Cam Talbot, qui a affiché d’aussi bonnes statistiques que lui.
« On a eu une bonne séquence en fin d’année. Cam est super sympathique, on s’aidait. C’est un bon vétéran, ça rendait les choses plus faciles », indique le #29.
Confiance de l’entraîneur
Malgré que Talbot ait connu de bons moments et qu’il était le gardien de but numéro un du Wild tout au long de la saison, c’est à Marc-André Fleury que l’entraîneur-chef Dean Evason a confié la tâche de garder le filet pour le premier match de la série contre les Blues de Saint-Louis.
« Je ne savais pas quel allait être mon rôle en arrivant là-bas. C’est sûr que c’est le fun de jouer et d’être dans la mêlée, mais j’aurais bien aimé amener l’équipe en deuxième ronde. Peut-être que le fait que j’aie battu les Blues l’an passé avec [les Golden Knights de] Vegas a penché dans la balance. J’ai bien aimé l’expérience », confie-t-il.
Le Sorelois a gardé les buts dans les cinq premiers matchs, obtenant deux victoires, une moyenne de 3,04 et un pourcentage d’arrêts de ,906. La sixième partie de la série a été confiée à Cam Talbot, mais elle s’est soldée en une défaite de 5-1 et avec l’élimination du Wild. Le cerbère trouve dommage que deux équipes dans une aussi une bonne séquence devaient s’affronter en première ronde.
« C’était une très bonne équipe. Eux aussi avaient bien fini l’année. C’est dommage cette formule, mais on était confiants qu’on pouvait gagner. Le problème a été nos unités spéciales, on n’a pas su arrêter leur avantage numérique », analyse-t-il.
Et maintenant?
Marc-André Fleury n’écarte pas l’idée de revenir avec le Wild la saison prochaine, lui qui est joueur autonome sans compensation s’il ne signe pas de contrat avec la formation du Minnesota avant le 13 juillet.
« J’ai parlé au DG en fin de saison et il y a de l’intérêt des deux côtés. Je veux prendre quelques semaines loin du hockey, me changer les idées et prendre une décision sur ma destination par la suite. Je vais voir les options qui s’offrent à moi », conclut-il.
Lorsque l’école sera terminée pour ses enfants à Chicago, l’homme de 37 ans reviendra dans la région pour le reste de l’été. Il participera notamment à la Classique Beauchemin-Fleury-Beauvillier, le 17 juin au Club de golf Les Dunes au profit de la Fondation du Cégep de Sorel-Tracy.
