« La santé est une de mes grandes priorités pour la région, admet d’emblée Marie-Ève Dionne. Je trouve que le système ne fonctionne pas bien et qu’il doit être réformé. »

Parmi les pistes de solution, elle mentionne la décentralisation du système de santé. « En faisant de la place au secteur privé, on va pouvoir créer de la compétition au monopole public qui est inefficace », pense-t-elle.

Advenant un temps d’attente trop élevé aux urgences, elle avance que les gens pourront se faire traiter au privé grâce à une assurance médicale universelle qui couvrira les frais encourus. « Je trouve que c’est une belle solution. Si on pense régionalement, le temps d’attente à l’Hôtel-Dieu est l’un des pires au Québec », informe Mme Dionne en émettant l’envie de ramener une clinique sans rendez-vous dans la région.

Depuis le lancement de la campagne électorale, Marie-Ève Dionne travaille d’arrache-pied avec les membres de son équipe pour aller à la rencontre des citoyens. « En plus de faire du porte-à-porte, j’ai lancé ma campagne la semaine dernière, durant la fête du Travail, et je suis allée aux Régates. C’est ma priorité de rencontrer les gens et de connaître leurs enjeux dans tous les domaines pour pouvoir porter leurs dossiers si on me donne la chance », détaille la conservatrice.

Économie, garderie et environnement

D’ici le scrutin, Marie-Ève Dionne continuera d’arpenter la région pour parler d’autres enjeux qui lui tiennent à cœur, comme le coût de la vie, l’accès aux garderies et l’environnement.

« On offre la baisse d’impôts la plus importante et on veut aider les parents avec les garderies pour ainsi leur permettre de retourner au travail en trouvant une garderie. On veut aussi suspendre la taxe sur l’essence », énumère la candidate.

Concernant l’environnement, elle croit que le Québec doit exploiter ses ressources, dont les hydrocarbures. « Ça nous permet aussi de nous enrichir monétairement et de prendre le vrai virage vert », conclut Marie-Ève Dionne.