8 décembre 2021 - 03:00
Enseignante et interprète en danse depuis 20 ans
Marie-France Ouellette renoue avec son rêve de danser à l’écran
Par: Katy Desrosiers

Marie-France Ouellette souhaite mettre encore plus de l’avant son côté interprète en danse dans les prochains mois. Photo gracieuseté

Marie-France Ouellette a déjà participé aux auditions de l’émission de danse Révolution. Photo gracieuseté

Marie-France Ouellette a participé au tournage du vidéoclip de la chanson The Raven de l’autrice-compositrice-interprète soreloise Aude Ray. Photo 4ThFilms

La Soreloise Marie-France Ouellette œuvre dans le milieu de la danse depuis une vingtaine d’années, majoritairement comme enseignante. À 38 ans, elle souhaite mettre encore plus de l’avant son côté interprète. Elle a récemment participé à la série web PARLONS DANSE avec la chorégraphe et danseuse reconnue internationalement, Kim Gingras.

Marie-France Ouellette enseigne la danse depuis 20 ans, dont 13 ans au secondaire. Elle possède aussi son propre studio de danse AuthentiKa. Pendant la pandémie, elle a participé à des cours en ligne avec Kim Gingras. Cette dernière devenait la mentore de plusieurs danseurs de partout sur la planète en partageant ses trucs pour avancer dans le milieu professionnel en tant qu’interprète. Mme Ouellette a alors créé un lien fort avec la chorégraphe.

Par la suite, le projet PARLONS DANSE est arrivé dans la vie de Kim Gingras. La série web, qui a été diffusée sur le site Internet StudioBizz.tv en novembre et au début décembre, est, entre autres, une classe de maître pour tous. À chaque épisode, Kim Gingras recevait un chorégraphe professionnel et des participants de la saison 3 de l’émission Révolution. Des danseurs effectuaient une chorégraphie et de chez eux, les gens pouvaient visionner l’épisode en direct ou en rattrapage et apprendre la chorégraphie.

Lorsque Mme Gingras a eu le mandat, elle a pensé à Marie-France.

« Elle a eu l’opportunité de choisir quelques danseurs. Elle est venue m’écrire. C’est mon rêve de danser à la télévision. Je capotais! », lance-t-elle.

En visionnant, les spectateurs pouvaient voir le chorégraphe professionnel, mais également les différents danseurs.

Marie-France Ouellette a participé aux enregistrements des classes de maître de Jean-Marc Généreux, 3AM et Jamal & Raphaëlle. Le tout se faisait depuis chez elle, en raison de la COVID-19. Mais son image et celles des autres danseurs était diffusée sur écran géant devant le chorégraphe invité, qui pouvait donner des conseils en temps réel.

Un des moments préférés de Marie-France Ouellette a été la portion discussion où les danseurs pouvaient poser des questions plus personnelles aux artistes. Elle a pu questionner Jean-Marc Généreux sur l’équilibre entre sa vie personnelle, lui qui a une fille handicapée, et sa carrière.

« Le fait que je sois maman, des fois, j’ai peur de penser à moi, que les gens pensent que c’est égoïste [d’être interprète]. Jean-Marc m’a dit «ne cesse jamais de rêver Marie-France, ça va permettre à tes enfants de rêver avec toi«. J’ai trouvé ça tellement beau. Oui je vais peut-être être sur un plateau de tournage un soir ou partie deux ou trois jours pour tourner, mais en bout de ligne, je m’accomplis et c’est un super bel exemple à montrer à mes enfants », avance-t-elle.

Éventuellement, la série pourrait se retrouver à la télévision. Une seconde saison serait dans les plans. Marie-France Ouellette a déjà fait savoir son intérêt.

« C’est tellement enrichissant. Ma paye, c’était de vivre le moment présent, de m’épanouir et d’apprendre avec eux. Je deviens une meilleure danseuse après chaque enregistrement », précise-t-elle.

Une passion de toujours

Marie-France Ouellette a commencé la danse à 8 ans. Déjà, elle savait qu’elle consacrerait sa vie à cet art. Après ses études secondaires, elle a été sélectionnée à l’École de danse contemporaine de Montréal. Cet institut ne sélectionne que 20 interprètes dans le monde par année. Elle possède aussi un baccalauréat en enseignement de la danse de l’UQAM. Pour elle, il était important d’être formée autant comme interprète que comme enseignante, afin de combiner ces deux volets dans sa vie.

À 38 ans, la maman de deux garçons veut se choisir davantage, pousser pour réaliser ses rêves, sans se mettre trop de pression et surtout, en restant elle-même.

Elle souhaite aussi montrer à ses élèves l’importance de miser sur son unicité, de demeurer authentique et que peu importe son physique ou ses différences, il est possible de percer dans le milieu de la danse.

Marie-France Ouellette conserve précieusement les liens qu’elle a créés avec les acteurs du milieu et fait connaître son nom et son visage petit à petit. « Une fois dans la place, avec les bonnes personnes, les portes peuvent s’ouvrir rapidement », remarque-t-elle.

L’artiste a aussi participé récemment à DJAM – La convention, un événement regroupant 175 danseurs et des professeurs invités. Avec son studio AuthentiKa, elle offre du coaching individuel de niveau avancé. Elle souhaiterait éventuellement aménager un studio dans son garage pour offrir des cours en groupe. Dès janvier, elle donnera des cours de danse sur l’heure du dîner dans plusieurs écoles primaires de la région.

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