13 Décembre 2024 - 07:39
Le défenseur de 34 ans s’est joint aux Éperviers cette saison
Mathieu Brodeur est allé à l’école des Coyotes de Phoenix
Par: Stéphane Fortier

Le défenseur Mathieu Brodeur se veut une belle acquisition pour les Éperviers pour cette saison 2024-2025. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

Le défenseur Mathieu Brodeur est un autre joueur des Éperviers de Sorel-Tracy issu du repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) puisqu’en 2008, il a été choisi par les Coyotes de Phoenix (aujourd’hui Utah) en troisième ronde, 76e au total, et il est devenu en 2024, un des piliers de la défensive soreloise.

Après avoir été repêché par les Coyotes, Mathieu Brodeur est parti faire ses classes au sein de leur club école, le Rampage de San Antonio, dans la Ligue américaine de hockey (LAH). Il s’est par la suite promené entre la LAH (Portland, Chicago, Albany) et la East Coast Hockey League (ECHL). C’est toutefois avec le Crunch de Syracuse, dans la LAH, qu’il a les meilleurs souvenirs.
« Nous avons fait les frais de la finale de la coupe Calder en 2016-2017 et j’ai connu de belles performances à Syracuse », se rappelle Mathieu Brodeur, qui a constamment été à la porte de la LNH sans jamais y parvenir.
« J’ai tardé à comprendre les enjeux liés à l’entraînement hors saison. J’avais intérêt à élever mon poids, prendre un peu de muscle, mais je m’y suis pris sur le tard. J’aurais dû mettre plus les bouchées doubles pour réussir. Il y a eu une question de timing également. De plus, à l’époque, les circonstances ont fait que les Coyotes repêchait beaucoup de défenseurs et les places étant limitées », explique Mathieu Brodeur.

Ce dernier raconte qu’après son passage dans la ECHL, il a retrouvé sa pleine confiance en lui en revenant dans la LAH et il a connu du succès avec Syracuse. « Je ne regrette pas mon parcours et j’ai vécu de belles expériences. Le hockey m’a permis de voyager. Je suis même allé jouer en Europe à Rouen en France. J’ai adoré la France, le style de vie. L’équipe était dominante et il y avait beaucoup d’amateurs là-bas », relate Mathieu Brodeur.
Ce dernier est aussi allé en Slovaquie, mais y a passé peu de temps puisque la pandémie de COVID-19 a fait son apparition à l’époque. « J’ai été choyé. J’ai toujours joué dans des environnements où l’on aimait le hockey. »

Le saut chez les Éperviers

Devenu entraîneur adjoint pour les Lions de Trois-Rivières en 2023-2024, on aurait pu croire que la carrière d’hockeyeur de Mathieu Brodeur était terminée. « Les voyages commençaient à peser lourd et c’était difficile pour ma famille. Et puis, le goût de rechausser les patins me démangeait », mentionne le résident de Trois-Rivières.

Les ennuis de santé qu’a éprouvés sa conjointe a convaincu Mathieu Brodeur de changer de rythme de vie. « Je recherchais une plus grande stabilité familiale et professionnelle et j’ai accepté de joindre les rangs des Éperviers », mentionne celui qui avoue avoir été un peu nerveux au début, n’ayant pas chaussé les patins depuis un bout de temps.
Mathieu Brodeur lève son chapeau à l’entraîneur-chef et directeur général Christian Deschênes qui a su garder un bon noyau de joueurs, les Bouvet-Morrissette, Hinse et Tremblay, tout en ajoutant des éléments qui permettent aujourd’hui aux Éperviers de flirter avec le premier rang de la Ligue nord-américaine de hockey.
« C’est vraiment une belle gang ici. On a été bien accueillis et on vient à l’aréna avec le désir de gagner. C’est vraiment le fun de jouer ici. L’ambiance est bonne et cela donne vraiment envie de jouer au hockey ».

Et l’équipe va bien par les temps qui courent… « Mais il faudra travailler sur la constance. L’important, c’est de bien connaître notre identité, mais avec un bel esprit d’équipe comme le nôtre, cela devrait bien se poursuivre », prédit Mathieu Brodeur.

 

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