Dès les 30 premières secondes du combat, Langlais a reçu un violent coup de pied de son adversaire qui a non seulement touché son œil gauche, mais qui a aussi coupé sa lèvre. À ce moment, comme il saignait beaucoup, son entraîneur Pascal Chambodie et lui ont décidé de précipiter les choses en amenant Guillon au sol afin que l’arbitre n’arrête pas le combat, mais son adversaire a effectué une belle manœuvre d’étranglement, ce qui l’a fait gagner par soumission.
« C’est plate, ce n’est pas la finalité qu’on voulait. Visuellement, ce n’est pas beau à voir avec la coupure, mais en général, je vais bien. Je ne suis pas blessé et je n’ai pas eu de commotion. J’ai parlé à mon adversaire après le combat, il avait le petit orteil fracturé, donc je risque de recommencer à m’entraîner avant lui! », résume Mathieu Langlais en riant.
Le Sorelois sentait que son combat se déroulait bien jusqu’à ce coup de pied. « Il est plus grand que moi, mais je sentais que je le touchais. Au début, je voulais voir ce qu’il allait nous amener. On était prêts à toute situation, mais il a été très bon au sol », admet-il.
Le combattant de 30 ans avait disputé son dernier combat le 25 juin dernier, à Niagara Falls, où il avait remporté la victoire. Il a accepté ce combat du 2 septembre avec un seul mois de préavis, alors que son adversaire a changé à deux reprises. Hugo Guillon, qui mesure six pieds et quatre pouces, est bien plus redoutable que le combattant qu’il devait affronter.
« On le savait que c’était un risque, mais j’étais prêt à le prendre. C’était un gars de haut niveau, ça me donne un step d’expérience. Je vais simplement revenir plus fort », conclut Mathieu Langlais, qui recommencera à s’entraîner bientôt pour un prochain combat.