23 janvier 2017 - 00:00
Michel Péloquin se représente; Pierre-André Émond y pense
Par: Louise Grégoire-Racicot
Michel Péloquin, maire sortant et Pierre-André Émond, citoyen qui pourrait se présenter à la mairie. | Pascal Cournoyer et Facebook

Michel Péloquin, maire sortant et Pierre-André Émond, citoyen qui pourrait se présenter à la mairie. | Pascal Cournoyer et Facebook

Alors que Pierre-André Émond révélait sur sa page Facebook qu’il considérait se présenter à la mairie de Sainte-Anne-de-Sorel, en novembre prochain, le maire sortant Michel Péloquin confirme qu’il sera sur les rangs.

M. Péloquin spécifie cependant qu’il n’est pas pour le moment en campagne électorale.

« J’ai beaucoup de dossiers importants sur la table actuellement et je ne veux pas me laisser distraire ces temps-ci par des élections qui n’auront lieu qu’en novembre prochain », explique-t-il.

Ces dossiers, énumère-t-il, sont notamment la redéfinition de la zone inondable, ce qui affecte quelque 200 résidences, la mise à niveau des parcs et le dossier des terres appartenant à des citoyens américains.

« Je ne peux me laisser distraire par une campagne électorale trop précoce », réitère-t-il plusieurs fois, rappelant qu’il n’avait lui-même annoncé sa candidature qu’en août précédant le scrutin de 2013.

« Il y avait alors un gros dossier de développement immobilier avec lequel je n’étais pas du tout d’accord », rappelle-t-il.

Il s’est dit surpris d’apprendre la candidature potentielle de M. Émond. « Je ne lui connaissais pas d’intérêt pour la question municipale », conclut-il.

En réflexion

Pour sa part, Pierre-André Émond dit avoir décidé de lever le voile sur sa candidature possible sur Facebook, parce que Sainte-Anne-de-Sorel est une petite municipalité où les rumeurs circulent vite.

« J’ai voulu confirmer que je suis en réflexion à ce sujet. Je songe à me présenter. Mais je suis conscient des exigences d’un tel poste, même si la municipalité est petite. Je me dois d’évaluer quel impact cela pourrait avoir sur mon quotidien, celui de mon entreprise et sur mes engagements actuels, comme président de la SADC et du CFER et comme membre de la Société d’aménagement de la Baie Lavallière et à la Chambre de commerce. »

Il avait pensé se présenter à ce poste il y a quatre ans, dit-il, mais « le timing n’était pas bon pour moi à cette époque. »

Occuper ce poste serait une suite logique à ses engagements dans la communauté, poursuit-il. « Cela me permettrait aussi de donner ma couleur à ma municipalité. »

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