Malgré les années, ces souvenirs restent gravés dans ma mémoire car ils ont marqué au fer rouge une période de mon existence.
J’étais marqueur et annonceur-maison pour les Éperviers de Sorel. Forcément, je me retrouvais souvent dans le feu de l’action.
Lorsque je me rendais dans la chambre du National de Laval pour y cueillir l’alignement avant la partie, parfois, je ne retrouvais pas le nom de Mike Bossy. Quand je demandais la raison de son absence, l’instructeur Jacques St-Jean me confiait qu’il n’était pas question de risquer une blessure à Bossy. Ce dernier n’était pas gros à cette époque et les parties locales des Éperviers étaient disputées avec beaucoup de robustesse.
Je me souviens que dans une pratique d’avant-match, Rodrigue Lemoyne ne s’était pas gêné pour crier à Bossy : Bossy, tu ne finiras pas la partie!
J’ai également pu rencontrer Mike à quelques reprises pour des entrevues alors que je travaillais pour un journal à Montréal.
Lorsque les Canadiens ont remporté la coupe Stanley en 1977-78 en battant les Bruins à Boston, je me suis retrouvé miraculeusement le lendemain matin dans la chambre des joueurs des Canadiens dans le vieux Forum par l’entremise de Pierre Mondou.
C’est à ce moment que j’ai pu rencontrer Guy Lafleur. Vous vous doutez bien qu’il y régnait un climat intense de fête et malgré tout, Guy a bien voulu m’accorder quelques moments dans ce tourbillon alors que les joueurs se préparaient au défilé de la coupe Stanley sur Sainte-Catherine.
Merci Mike et Guy, vous m’avez fait vivre des moments exaltants.
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