2 septembre 2022 - 13:33
Mobilisation citoyenne pour protéger les berges du fleuve Saint-Laurent
Par: Alexandre Brouillard

Des citoyens ont récemment assisté à une réunion pour la protection des berges du fleuve Saint-Laurent. Photo gracieuseté

Plusieurs citoyens ont récemment assisté à une assemblée pour échanger sur la protection des berges du fleuve Saint-Laurent qui s’érodent rapidement dans plusieurs municipalités, dont Contrecœur.

Organisée conjointement par le Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent (CPBSL) et le député fédéral de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères, Xavier Barsalou-Duval, l’assemblée a réuni des gens qui ont profité de l’occasion pour soulever les enjeux environnementaux et de sécurité en lien avec l’érosion des berges, qui sont de plus en plus précaires et délabrées, étant soumis aux vagues des navires à longueur d’année.

Le transport maritime représente plus de 2000 navires qui transportent chaque année 80 % de tous les biens de consommation.

Lors de la réunion, le CPBSL a fait état de ses multiples interventions auprès de tous les paliers gouvernementaux pour réclamer que les berges soient restaurées et que le programme de protection des berges du gouvernement fédéral soit reconduit.

La présidente du CPBSL, Micheline Lagarde, a demandé d’agir pour l’avenir et a réclamé des solutions durables, innovantes, et propices au retour de la faune et de la flore.

Pour sa part, constatant que la réduction volontaire de vitesse des navires s’est avérée insuffisante, M. Barsalou-Duval a mis la question de la protection des berges à l’ordre du jour du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités (TRAN) pour demander une réponse du gouvernement fédéral.

Finalement, l’action collective intentée contre le gouvernement du Canada par l’Organisme pour l’action collective pour la protection des berges du Saint-Laurent contre le batillage dans les municipalités de Varennes, Verchères et Contrecœur a été abordée lors de la réunion.

Les avocats présents ont rappelé que la Cour supérieure du Québec avait déjà autorisé la demande d’action collective en juin 2022 et qu’elle visait tout propriétaire d’un terrain situé sur le bord du Saint-Laurent, dans ces municipalités dont les terrains montrent des signes d’érosion ou dont les ouvrages de protection contre l’érosion montrent de signes de détérioration.

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