18 mai 2016 - 00:00
Négligence animale : « quelqu’un doit m’en vouloir »
Par: Sarah-Eve Charland
La propriétaire Dominique Bérubé veut reconstruire ce cabanon dans les prochains mois. | TC Média - Jean-Philippe Morin

La propriétaire Dominique Bérubé veut reconstruire ce cabanon dans les prochains mois. | TC Média - Jean-Philippe Morin

« Mes animaux n’ont jamais manqué de rien. Ils n’ont jamais été maltraités », a affirmé Dominique Bérubé, de Saint-Robert, qui est visée encore aujourd’hui par plusieurs plaintes pour négligence animale.

À lire à ce sujet: Cruauté animale : une résidente de Saint-Robert récidive

Rappelons que deux nouvelles plaintes qui se sont avérées fondées ont été déposées en mars 2016, soit près de neuf ans après une importante saisie d’une centaine d’animaux dans sa fermette en 2007. La résidente en question avait alors été condamnée au palais de justice de Sorel-Tracy. Le tribunal lui a imposé une amende de 150$, une probation de trois ans et des heures en services communautaires.

Une autre plainte a été déposée auprès d’Anima-Québec en 2012. Trois inspections ont été réalisées en 2012 et 2013 par l’organisme et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Le Journal a obtenu les documents liés au dossier de cette résidente par le biais d’une demande d’accès à l’information auprès du MAPAQ. Selon les documents obtenus, toutes ces plaintes se sont avérées fondées.

Réaction de la propriétaire

À la suite de la parution de l’article Cruauté animale : une résidente de Saint-Robert récidive dans l’édition du 17 mai, la propriétaire a finalement accepté de donner sa version des faits, cinq jours après la visite de notre journaliste à la résidence.

« Je compte démolir l’écurie qui paraît sur la photo du journal. J’ai même acheté du bois, qui apparaît aussi sur la photo, pour la reconstruire. On doit faire ça dans les prochaines semaines. L’abri n’est pas propre parce que l’eau entrait dedans », explique-t-elle.

Questionnée sur les multiples plaintes déposées à son sujet, elle s’est défendue : « quelqu’un doit m’en vouloir. Il n’y a aucune maltraitance. Les animaux ont toujours eu toute la nourriture dont ils ont besoin. Ils n’ont jamais manqué de rien. »

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