Cette maxime a été énoncée par le vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) Richelieu-Yamaska, Patrick Benoit, lorsque questionné sur la saison 2024 par notre journaliste.
« Nous n’avons pas de contrôle sur la météo, prévient-il. Mais effectivement, l’an passé, ça n’a pas été facile. »
Les pluies abondantes ont créé bien des maux de tête aux agriculteurs qui sont à la merci de la température. En septembre dernier, le président de l’UPA Richelieu-Yamaska, Yan Bussières, avait confié au journal Les 2 Rives s’attendre jusqu’à 50 % moins de rendement pour son maïs d’ensilage.
Ne voulant pas revivre des situations de la sorte encore cette année, est-il possible pour les agriculteurs de se préparer aux aléas causés par dame Nature?
Contrôler ce qu’on peut
Patrick Benoit, qui est producteur de grandes cultures à Saint-Robert, affirme que les agriculteurs peuvent se préparer aux variations de température et d’intempéries.
« On peut rapidement passer d’une sécheresse à une abondance d’eau. Tout passe par la capacité de nos terres à se drainer. Ainsi, la santé des sols est de plus en plus importante. Plus un sol est en santé, plus il va avoir la capacité à s’adapter aux variations », explique-t-il.
Ainsi, il considère primordial de toujours avoir une culture vivante dans les champs. « Il faut avoir une racine vivante avant l’hiver parce que c’est le meilleur capteur d’humidité. Autrement dit, de plus en plus que le sol a des racines vivantes, plus il sera en mesure de s’améliorer et de capter l’humidité et de passer à travers les sécheresses. C’est pourquoi les cultures intercalaires, par exemple, sont aussi importantes », détaille Patrick Benoit.
Ce dernier invite les agriculteurs à assister aux journées d’information et aux diverses formations mises à leur disposition pour soit connaître de nouvelles méthodes de travail ou pour simplement les mettre à jour. « On a accès à des conférenciers lors de ces événements qui abordent des sujets variés. Ils nous informent des tendances à adopter. Après, ce sont aux producteurs de faire les efforts », conclut Patrick Benoit.