Ils sont de tout âge et de tous les milieux, chacun contribuant connaissances, temps et énergie tant auprès des gens en besoin que des donateurs qui contribuent à maintenir leurs interventions.
Certains y sont amenés par altruisme et solidarité. D’autres par esprit d’entraide avec les gens qui vivent les mêmes difficultés qu’eux. Tous, qu’ils soient présents à l’année longue ou plus ponctuellement lors d’événements spéciaux, cherchent ultimement à participer au mieux-être de la collectivité. Et ils font toute une différence.
De fait, ils agissent dans tous les secteurs de la vie régionale. Beaucoup dans l’humanitaire, l’alimentaire et le social, mais aussi dans l’éducation, la santé, l’environnement, la culture, les loisirs et les sports. Peu importe leur champ d’action, ils placent toujours la personne au centre de leurs préoccupations. C’est à se demander ce qu’on ferait sans eux.
Plusieurs bénévoles ont marqué l’histoire de l’action communautaire régionale – une clé du développement plus complet de la région – comme vigiles et comme médiateurs inspirants. Comme Jacques Dupuis, bénévole depuis 1973, que l’Assemblée nationale a récemment reconnu comme l’un des 40 lauréats du Prix Hommage bénévolat Québec. Ou comme ce passeur qu’est René Lachapelle, investi dans la vie économique, communautaire, sociale et du développement durable. Leur objectif : stopper la pauvreté.
Les premiers bénévoles de la région ont certes été mus surtout par la compassion ou l’esprit de charité, valeurs chères aux religions. Chevaliers de Colomb et Filles d’Isabelle y étaient nombreux, tout comme les clubs sociaux intervenant surtout auprès des plus démunis.
Mais dans les années 80, alors que la région subissait une mutation économique importante et une chute de l’emploi drastique, le visage du bénévolat changea. Non seulement les bénévoles répondirent aux appels à l’aide, mais ils se portèrent aussi à la défense des droits de leurs congénères.
Chefs de file en la matière, le Regroupement des chômeurs puis L’atelier du chômeur – initiatives de quelques bénévoles fort conscients de la situation – ont marqué de leur sceau solidaire et de partage social toutes leurs interventions. Et les divers services ainsi créés ont évolué au fil des ans vers l’économie dite sociale avec l’apparition du Recyclo-Centre où entraide et réinsertion sociale se côtoient toujours. Le dynamisme communautaire s’y est alors révélé bellement et de différentes façons. Ce n’est pas rien!
Ici, des associations et groupes ont traversé l’épreuve du temps dont le Centre d’action bénévole (55 ans), la Maison La Source et le Carrefour naissance-famille (40 ans), la Maison de la musique (10 ans). D’autres sont nés récemment dont la Maison de la Famille Joli-Cœur de Contrecœur. Des interventions différentes, mais toujours le même engagement, le même dévouement! Et ce, malgré la difficulté de recruter de nouveaux bénévoles pour remplacer ceux qui prennent de l’âge ou pour répondre à de nouveaux besoins. Sans compter aussi le fait que ces groupes ne disposent pas d’un financement adéquat pour intervenir.
Somme toute, il est difficile d’imaginer ce que serait notre milieu sans la disponibilité et la présence assidue mais souvent très discrète de nombreux bénévoles. Ainsi font-ils œuvre fort utile!
