« C’est toujours agréable de remporter un prix, mais celui-là a une saveur particulière. On était accompagné d’employés qui sont avec nous depuis longtemps. C’était important de pouvoir leur faire vivre cette reconnaissance. Ils sont souvent dans l’ombre de notre cuisine et l’on était heureux de les mettre en avant-plan. Sans notre équipe, rien de tout cela ne serait possible », laisse savoir la propriétaire du restaurant Le Belvédère, Jessica Mireault.
La pandémie aura amené la femme d’affaires à prendre des décisions qu’elle n’aurait jamais imaginé prendre lorsqu’elle a ouvert ses portes en 2016. « On a travaillé fort, ç’a été des montagnes russes d’émotions. À un certain moment, j’ai pensé tout perdre. On est passé au travers et on en ressort plus fort. J’ai appris l’importance de penser en dehors de la boîte. On a pris des décisions qu’on n’aurait jamais prises avec la distanciation. Par exemple, nous avons diminué le nombre de tables. Cela peut sembler contre-intuitif, mais on offre un meilleur service et on n’a pas moins de clients pour autant. Ç’a été bénéfique comme décision d’entreprise. L’été, c’est la folie. Je suis en augmentation de clientèle. »
Pour pallier le manque de main-d’œuvre, Jessica Mireault n’a pas hésité à faire preuve d’ouverture et à engager des gens de toutes générations. « Au Belvédère, nous avons une soixantaine d’employés. Nous sommes ouverts sept jours sur sept pour les déjeuners, dîners et soupers. Nous avons engagé beaucoup d’étudiants. L’an passé, nous avions un nombre record de jeunes de 13 ans. C’est certain qu’à cet âge, ils ne font pas de temps plein. Cela demande une flexibilité au niveau des horaires. Il nous faut plus d’employés pour combler le total des heures offertes », de conclure la propriétaire du restaurant à vocation familiale.