Le contrat a été accordé à l’entreprise Danis Construction pour une somme de 1 098 000 $. Il a été également autorisé une provision de 109 800 $ pour les imprévus, soit 10 % de la somme accordée pour la réalisation de ce contrat.
« La capacité des sols a besoin d’être améliorée à cet endroit, a justifié Olivier Picard, conseiller municipal du quartier numéro 1. Le complexe aquatique est un bâtiment qui est très lourd avec des fondations de béton et il y a beaucoup de béton. Ces travaux s’apparentent un peu à ceux qui sont effectués sur le futur emplacement de Machinex dans le parc industriel. À cet endroit, les sols ne sont pas de première qualité. Les travaux, qui se réaliseront sur une dimension de 50 000 p2, s’échelonneront sur trois mois et se termineront le 30 septembre. Lorsque nous octroierons le contrat pour la construction du complexe aquatique, le terrain sera prêt. Incidemment, l’appel d’offres pour la construction du complexe sera publié cet été », a expliqué Olivier Picard.
Au sujet du complexe aquatique, le maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin, a, encore une fois, rappelé, pour ceux qui sont encore sceptiques sur la nécessité de ce projet et craignent de voir le compte de taxes augmenter, qu’il fallait investir dans les infrastructures de loisirs.
« Cela coûterait beaucoup plus cher de ne pas avoir de piscine sur notre territoire parce que, quand on pense en termes d’attractivité de citoyens, de familles qui vont venir s’installer ici, d’entreprises qui vont se demander si sa main-d’œuvre peut bien vivre dans la région, on ne peut se permettre de n’avoir aucune infrastructure de ce genre pour ses usagers. La piscine Laurier-R.-Ménard ne peut plus accueillir à court et moyen terme une piscine à cause du chlore dans l’eau qui s’attaque à l’armature même du bâtiment et n’est plus adapté à la réalité d’aujourd’hui. Cependant, il a un intérêt patrimonial de par son architecture. Il n’est donc pas question de le démolir, mais il faut cesser de l’opérer comme piscine », a mentionné le maire.
Coup de pouce à la Société de valorisation du centre-ville
La Ville de Sorel-Tracy a annoncé le versement de 7500 $ à la nouvelle Société de valorisation du centre-ville. « Dès le départ nous avons appuyé cette initiative », de mentionner le maire de Sorel-Tracy.
La somme accordée servira au démarrage et à la mise en place de l’organisme. Une des leaders de cette nouvelle entité, Corina Bastiani, est dans l’attente de résultats de démarches de financement déjà entreprises, comme, par exemple, une demande de subvention auprès du gouvernement fédéral. Des dons de particuliers sont également prévus pour servir au financement de l’organisme. « Il y a toutes sortes de possibilités, mais avant d’aller plus loin, nous tenons à faire notre assemblée de fondation [prévue le 18 juin, à 19 h au Marché des arts Desjardins]. Le nouveau conseil d’administration va voir à travailler à la suite des choses », révèle Corina Bastiani.
Don à L’Ardoise
Le groupe populaire en alphabétisation, L’Ardoise, a bénéficié d’un don de livres que les bibliothèques ont élagués, afin d’effectuer d’une vente dont les profits les aideront dans le déroulement de leurs activités.
Projet en culture pour la santé mentale
Le conseil municipal a autorisé les bibliothèques à demander de l’aide financière au ministère de la Culture et des Communications du Québec dans le cadre d’un projet de culture pour la santé mentale des jeunes de 12 à 18 ans. « Pour que les bibliothèques puissent faire ce genre de demandes, elles doivent avoir l’aval de la Ville sous forme de résolution », explique Dominic Brassard, directeur des communications de la Ville de Sorel-Tracy. Ce dernier précise qu’il y a des besoins pour cette clientèle justifiant ainsi cette demande.
Candidature pour les Jeux du Québec
Le deuxième cahier de mise en candidature pour l’obtention des Jeux du Québec d’été de 2027 a été déposé. Et lors de la séance du conseil, tous les élus municipaux arboraient un polo des Jeux du Québec. « Nous recevons beaucoup d’appuis et ressentons beaucoup d’enthousiasme des citoyens en ce qui a trait à notre candidature. Des commerçants nous ont également approchés pour faire partie de cette grande aventure. Les citoyens sont ainsi invités à se rendre sur le site web de la Ville pour appuyer la candidature de Sorel-Tracy », a suggéré Patrick Péloquin.
Pour qu’aucun enfant ne soit oublié
Lors de cette dernière séance du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy, un protocole d’entente entre la Ville et l’Association de la déficience intellectuelle de la région de Sorel-Tracy (ADIRS) a été officialisé dans le but de mettre en marche un projet pilote de camp de jour estival.
Ce camp de jour vise les enfants ayant des besoins particuliers. « Certains cas sont trop lourds pour que les camps de jours réguliers puissent les prendre en charge comme des déficiences intellectuelles plus lourdes ou des enfants avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) plus prononcé », explique la directrice de l’ADIRS, Julie Trudeau.
Celle-ci parle de huit enfants de 5 à 12 ans qui seront pris en charge par l’organisme pour ce projet calqué sur le même principe que tout autre camp de jour, comme ceux des Plaisirs d’été de la Ville de Sorel-Tracy avec des activités variées, des sorties, etc. Pour tous les autres enfants ayant des besoins particuliers, cela fonctionne très bien dans les camps de jour réguliers. « Si c’est à nous que la Ville s’est adressée, c’est en raison de notre expertise. C’est notre spécialité. C’est un projet pilote que nous espérons voir se poursuivre au cours des prochaines années », souligne Julie Trudeau.
Une aide financière de 29 190 $ a été octroyée par la Ville pour ce projet, mais Mme Trudeau précise que l’entente implique aussi le CISSS de la Montérégie-Est.
