Ce reportage m’a vivement interpellée, car comme lui, j’adore mettre mon grain de sel dans les courriers réservés au lectorat. Mais où sont les lectrices dans ces espaces? Mesdames, pourquoi sommes-nous souvent moins nombreuses que les hommes à s’emparer de la souris afin de faire valoir notre point de vue sur la place publique? J’encourage les Soreloises à s’exprimer sur les enjeux qui leur tiennent à cœur. N’est-il point important que tout le monde jouisse de cette liberté d’expression présente au Québec alors que plusieurs endroits sur la planète bleue en sont privés? Bien sûr, vous pouvez toujours vous servir des réseaux sociaux pour vous faire entendre. Par contre, avoir son texte publié dans un hebdo, un quotidien ou encore un magazine, cela nous fait un petit velours comme on dit. Pourquoi? Notre texte a été choisi par des pros de l’information!
Vous avez tenté votre chance et votre lettre ouverte n’a pas été retenue? Récidivez avec un autre texte! Peut-être que la rédaction à laquelle vous avez proposé votre missive avait déjà reçu une quantité industrielle d’envois portant sur le même sujet. À moins que le thème de votre lettre ne collait plus à l’actualité qui évolue souvent à la vitesse TGV. Manquait-elle de structure? L’écriture ressemble à un muscle. Il faut l’exercer!
Quant à moi, la prochaine lettre soumise à la rédaction des 2 Rives s’intitulera sans doute Sorel-Tracy envahi par les opossums…
Martine Lacroix, Montréal