Est-il responsable de raser une forêt naturelle composée de 20 000 arbres et abritant de nombreux organismes vivants en les remplaçant par des jeunes arbres et des végétaux? Pourquoi devrions-nous croire sur parole la bonne volonté du promoteur qu’est le Port de Montréal?
Pourquoi le Port ne rend pas publics les travaux réalisés par l’équipe environnement?
Aucune information n’a été divulguée concernant les programmes de compensation et les ressources qui y sont liées. Les citoyens ont le droit de savoir. Est-ce véritablement des mesures efficaces de compensation fondées sur la science comme le choix des essences, la densité de plantation et le suivi à long terme?
D’aucuns considèrent que la destruction d’une forêt est une perte significative pour la biodiversité, le climat et les communautés locales. La compensation de la destruction d’une forêt est un enjeu complexe qui nécessite une approche globale et multidisciplinaire. Bien que la replantation soit une mesure importante, elle ne suffit pas à elle seule. Il est essentiel de combiner différentes approches pour restaurer les écosystèmes forestiers et préserver la biodiversité.
Pour reprendre une expression populaire, « c’est mettre la charrue avant les bœufs ».
Gilles Dubois, Contrecœur