Faut-il rappeler la nocivité de ces particules pour la santé respiratoire?
Les personnes déjà vulnérables voient leurs symptômes accrus, les autres développent des irritations oculaires, de la toux…
La proximité de Richardson avec les commerces et les résidences est plus que singulière.
L’acceptabilité économique alléchante relègue aux oubliettes l’acceptabilité sociale. Seul l’argent parle.
L’entreprise déploie à chaque incident sa pléthore d’explications techniques et son désir de « bon voisinage » si touchant (???!!!)
Les commerçants et les résidents en ont marre de ces épisodes et des justifications savantes qui les suivent.
À quand la prochaine récidive à l’ombre de Richardson?
Et jamais il n’est fait mention du passage quotidien d’une ou de deux centaines
de transporteurs céréaliers empruntant de peine et de misère des rues résidentielles et commerciales de la ville.
On n’entend plus les outardes, ni le mouvement du fleuve, on ne s’entend plus parler; ça gronde, ça embraie, ça compresse avec plaisir alors qu’il n’y a pas de dénivellations. Les émanations constantes de diésel font tousser et salissent les maisons.
À l’heure des modifications des noms de rue, pourquoi ne pas nommer Sorel TRUCKVILLE…???!!!
…Et le boulevard Fiset, qui en fait, n’est pas vraiment un boulevard selon la norme établie: la route Richardson.
Sourde oreille, yeux fermés, inconscience, appât du gain prévalent et prévaudront.
Lucie Antaya, Sorel-Tracy