« C’est sûr qu’on espère toujours la victoire, mais je suis fier de la campagne que j’ai menée. On entendait de très belles choses sur le terrain. Considérant qu’on a environ 20 % du vote dans Richelieu et 15 % au national, c’est positif. Je félicite Jean-Bernard pour sa victoire », affirme sereinement M. Arpin, tout en écorchant le mode de scrutin.
« Jusqu’à maintenant, on a 15 % des voix, c’est plus qu’en 2018, mais on est en voie d’avoir juste deux sièges. On voit qu’il y a un problème quelque part. Le PQ pourrait être l’opposition officielle avec ces chiffres », commente-t-il.
Questionné à savoir si le PQ est en danger à la suite de cette élection, M. Arpin est catégorique. « Si on avait eu 5 % du vote avec deux députés, peut-être, mais pas à 15 %. Les libéraux vont avoir une vingtaine de députés avec un pourcentage plus faible que le nôtre. Paul St-Pierre Plamondon a mené une excellente campagne et on va continuer de travailler fort. Le PQ est pertinent et va continuer de l’être », indique-t-il.
Concernant sa campagne, Gabriel Arpin a été vu à plusieurs événements et il se considère chanceux d’avoir pu rencontrer autant de citoyens. « C’était une expérience incroyable. J’ai une équipe formidable. Je remercie tous ceux qui m’ont aidé. J’ai beaucoup appris sur moi-même », conclut-il.