Conseiller Des Patriotes depuis 2013, il se dit fier des accomplissements réalisés durant son mandat, dont la réalisation de neuf consultations publiques, l’aménagement de parcs, la construction d’infrastructures sportives et de l’affirmation du leadership du conseil en matière d’urbanisme pour protéger les espaces boisés et les milieux humides.

« De notre soutien aux organismes culturels et sportifs, en plus de 24 actions patrimoniales, nous pouvons nous réjouir du développement de notre fierté locale », soutient-il.

Alors que des doutes persistaient concernant sa volonté de conserver son emploi au Centre de services scolaire (CSS) de Sorel-Tracy advenant son élection à la mairie, Patrick Péloquin a confié sa volonté d’occuper le poste de maire « à temps plein ».

Il soutient qu’après avoir discuté avec le maire suppléant, Martin Lajeunesse, qui cumule la charge de maire suppléant et son emploi depuis le printemps, il lui apparaît maintenant impossible d’assurer les deux tâches efficacement à long terme.

« Je serai maire à temps plein, au service des citoyens de Sorel-Tracy. Je vais m’assurer d’une transition responsable de ma tâche au Centre de services scolaire de Sorel-Tracy avec la personne qui occupera les fonctions de coordonnateur du programme international. L’excellence des enseignants de notre région et leur désir d’amener les élèves à s’impliquer dans leur communauté facilitent grandement ma prise de décision », explique-t-il.

Alors que les Sorelois seront appelés aux urnes le dimanche 20 novembre prochain pour élire le prochain maire de la Ville de Sorel-Tracy, qui sera en poste jusqu’aux prochaines élections municipales en 2025, les résidents du quartier Des Patriotes voteront aussi pour leur prochain conseiller. Le vote par anticipation se tiendra le dimanche 13 novembre, tandis que la période pour le dépôt des candidatures aura lieu du 7 au 21 octobre 2022.

Pour l’instant, deux personnes briguent le poste de conseiller dans le quartier Des Patriotes, soit Benoit Lataille et Philippe Manning.

Martin Lajeunesse rencontre le MTQ

Le maire suppléant de la Ville de Sorel-Tracy, Martin Lajeunesse, a dressé le bilan de sa récente rencontre avec le ministère des Transports du Québec (MTQ) concernant plusieurs dossiers.

Il a informé que la synchronisation des lumières sur le boulevard Poliquin devrait avoir lieu en septembre et que les opérations de désherbage aux abords de l’autoroute 30 ont commencé dans les derniers jours.

Le maire suppléant n’a toutefois pas été en mesure d’obtenir des échéances concernant les travaux nécessaires sur les ponts Turcotte et Maurice-Martel. « On n’a pas de développement à ce niveau, malgré qu’il [MTQ] travaille fort pour trouver une solution parce que décembre arrive avec la neige. Il doit donc arriver avec une solution le plus tôt possible », mentionne Martin Lajeunesse.

Un manque de communication de la part de Richardson?

Alors que la directrice de la Santé publique (DSP) de la Montérégie, Julie Loslier, et Martin Lajeunesse tiendront une rencontre à la fin octobre pour discuter de la problématique de la qualité de l’air au centre-ville, ce dernier a émis son envie de voir Richardson International ouvrir un canal de communication pour identifier des solutions.

« On essaie aussi de rejoindre Richardson. J’aimerais bien qu’il y ait une ligne téléphonique dédiée pour qu’on ait accès rapidement. Pourrait-il faire un peu comme Rio Tinto le fait avec Saint-Joseph-de-Sorel, c’est-à-dire nettoyer les maisons? Il y a des choses à faire. Il faut avoir un contact avec Richardson. C’est un problème récurrent, il faut prendre le taureau par les cornes », souligne Martin Lajeunesse.

Maison patrimoniale en danger

Alors que le bail entre la Ville et le Centre des arts contemporains du Québec est terminé et que l’organisme a dû quitter les locaux qu’il occupait dans la maison patrimoniale au 201, rue du Prince, on apprend que le bâtiment est en piteux état.

La Ville réfléchit actuellement à l’avenir du bâtiment, qui pourrait ne pas être rénové. « On parle de beaucoup beaucoup d’argent pour remettre ça à neuf », soutient Martin Lajeunesse.