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Ces réflexions lui sont venues à la suite de l’analyse qu’il fait des résultats de la Fête au centre-ville tenue du 5 au 10 juillet 2016, organisée par la municipalité. « Quand un festival ne dure qu’une semaine, on peut voir les effets néfastes que la mauvaise température a sur leurs résultats. On a donc besoin d’une plus longue période de festivités. »
On a aussi besoin, a-t-il insisté, d’un événement à caractère national, un événement fort qui ramènera ici des anciens de la région pour retrouver amis et famille. Le Festival de la gibelotte est de cet ordre, a-t-il rappelé, connu à travers le Québec.
Il a aussi traité du site même du festival. La plupart des grands festivals se financent à même les entrées sur le site. Ici ce n’est pas possible, car il se passe au centre-ville et on ne peut fermer les rues. « D’où l’importance pour le Festival de la gibelotte de recevoir un financement plus élevé. Il faut lui verser le 25 000$ promis et plus pour qu’il ait un financement comparable à celui d’ailleurs. Il faut surtout que cesse cette lutte entre le festival, la Ville et les autres et travailler main dans la main. »
Une approche, a-t-elle précisé, qu’appuie entièrement Sophie Chevalier.
Interrogé à ce sujet, le lendemain, le maire Serge Péloquin a été plus nuancé. « Le Festival n’a rien déposé encore. On ne connaît pas ses intentions. Une fois cela connu, le conseil décidera en bout de ligne de l’appui à apporter. »
On sait maintenant, après avoir organisé une fête, ce qui marche ou ne marche pas, a-t-il ajouté. « On a engagé des gens d’ici, ce qui a fait tourner l’argent dans la région. Les festivals qui marchent reçoivent de leur ville de 0,60$ à 0,80$ par citoyen. Ce que nous a coûté la fête dont tout le monde a profité et s’en dit heureux », a-t-il conclu.