30 novembre 2023 - 08:04
Patrick Péloquin souligne l’ambition et l’audace de la Ville de Sorel-Tracy
Par: Alexandre Brouillard

Patrick Péloquin, maire de Sorel-Tracy. Photo Jean-François Mongeon

Alors qu’une année s’est écoulée depuis sa victoire à l’élection partielle à la mairie de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin est encore et toujours enthousiaste face à l’avenir de la Ville, qu’il considère ambitieuse et audacieuse.

Rencontré par notre journaliste à l’hôtel de ville au début novembre, Patrick Péloquin était tout sourire, lui qui était tout juste de retour de Lévis où il avait participé au Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale. Selon lui, Sorel-Tracy y a volé la vedette, laissant une belle carte de visite aux représentants de la construction navale.

Il trace un bilan positif de ses 365 premiers jours à la mairie. « L’année a été très chargée. […] Elle a été une bonne et très positive. Ce n’est pas seulement mon travail, mais vraiment celui de la Ville et de ses partenaires qui font de cette année, une année exceptionnelle », a-t-il mentionné.

De son propre aveu, les raisons sont multiples de se réjouir à Sorel-Tracy : revitalisation du centre-ville, relance de la construction navale, construction du complexe aquatique et bien d’autres. C’est toutefois le changement de culture dans l’appareil municipal qu’il tenait à souligner d’emblée.

« C’est ce qui fait de 2023, une grosse année! Le changement de dynamique est central dans tout ça. Il représente la volonté de travailler en équipe avec l’ensemble du conseil, tous les employés et tous les partenaires de la Ville. Il nourrit l’effort collectif », explique Patrick Péloquin, soulignant que ce changement de culture avait été initié par Martin Lajeunesse lorsqu’il agissait à tire de maire par intérim.

De par ce changement, il constate que Sorel-Tracy a été ambitieuse et audacieuse dans la dernière année, et ce, sur plusieurs tableaux. « Quand tu sens que tout le monde pousse dans la même direction, on a l’impression que rien ne pourra nous arrêter », lance Patrick Péloquin avec assurance.

Élaboration de la planification stratégique

Pour Patrick Péloquin, tous les projets porteurs de la Ville reposent sur la planification stratégique 2023-2030, adoptée en juillet dernier. Cet outil, conçu pour guider les actions de Sorel-Tracy et pour s’assurer qu’elles soient cohérentes, a été élaboré par l’appareil municipal avec plusieurs partenaires. « Elle nous donne les orientations sur ce qu’on veut faire, précise le maire. On s’est doté d’aspirations et tout ce qu’on a fait durant l’année cadre dedans. »

Toujours penser à l’environnement

Parmi les réalisations de la dernière année, qui sont en lien direct avec la planification stratégique, Patrick Péloquin cite la création du Bureau de l’environnement qui a amené plusieurs changements concrets, dont la protection des boisés et le règlement sur l’utilisation de l’eau.

« On a aussi créé un service de l’urbanisme qui est séparé du génie. Ce nouveau service s’affaire à la révision des règles d’urbanisme. Déjà, on voit apparaître nos orientations. […] Tous les dossiers qu’on travaille, il y a toujours une orientation environnementale grâce au Bureau de l’environnement », explique-t-il.

Il ajoute que la sensibilité environnementale de la Ville se fait aussi sentir dans le développement industriel. « C’est pour ça qu’au début du mandat, on s’est associé avec le CTTEI [Centre de transfert technologique en écologie industrielle] pour créer la symbiose industrielle », précise-t-il.

Participer à l’effort national de construction navale

Pour Patrick Péloquin, l’un des dossiers phares de la dernière année est sans contredit l’implication de Sorel-Tracy dans le Chantier Davie Canada pour devenir un allié de la Stratégie nationale de construction navale.

Rappelons qu’une importante délégation soreloise était présente au Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale à Lévis les 6 et 7 novembre pour faire valoir les atouts de la région. Au même moment, l’entreprise maritime Groupe Océan annonçait qu’elle rassemblera une partie des activités de sa filiale Travaux maritimes Océan inc. dans le parc industriel Ludger-Simard de Sorel-Tracy d’ici la fin de l’année.

« Quand on arrive face à des joueurs majeurs comme Davie, la région doit être mobilisée et le politique doit être présent. On exerce notre leadership politique grâce à nos partenariats avec Développement économique Pierre-De Saurel, la Société des parcs industriels Sorel-Tracy, la Chambre de commerce et d’industrie Sorel-Tracy, le CTTEI et la MRC. Ça crée une force de frappe et les gens voient que la région est mobilisée », explique le maire.

« L’arrivée d’une filière de Groupe Océan est déjà un jalon, il y en a une [entreprise] autre qui va s’annoncer bientôt », informe Patrick Péloquin avec excitation.

Plusieurs autres projets

Plus tard durant l’entretien, Patrick Péloquin a tenu à souligner d’autres projets, comme le partenariat entre la Ville de Sorel-Tracy et la Maison de la musique de Sorel-Tracy, notamment pour le programme Sistema Sorel-Tracy qui vise l’apprentissage alternatif de la musique qui permet une intégration sociale de jeunes de milieux défavorisés.

Il nomme également la citation du cimetière anglican Christ-Church à titre d’immeuble patrimonial, la cession du 70, rue Elizabeth, au Centre d’action bénévole (CAB) du Bas-Richelieu, l’apport de la Ville pour aider les gens en situation d’itinérance et le Chantier d’attraction de la main-d’œuvre.

« Nous sommes aussi très contents de l’adoption du plan particulier d’urbanisme (PPU) », ajoute le maire, précisant qu’il s’agissait d’une étape importante pour le futur du centre-ville.

Il a terminé en nommant l’importance des nombreux projets d’infrastructures de loisir, dont le terrain synthétique et le complexe aquatique. « Et surtout, notre intention d’obtenir la Finale des Jeux du Québec en 2027. Nous avons une stratégie de développement de nos infrastructures sportives, mais les Jeux du Québec sont un tremplin pour ce développement parce qu’ils viennent avec une enveloppe budgétaire », conclut Patrick Péloquin.

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