L’étude comprend un diagnostic, propose une vision et un plan d’action.
Le document est une mine de renseignements pour quiconque s’intéresse à l’environnement, à la terre et au bien-être de tous ceux et celles qui l’habitent et la cultivent.
On y apprend que 10 % du territoire de la Ville de Sorel-Tracy est zoné agricole. Ce pourcentage atteint 90 % pour les 11 autres municipalités de la MRC, en excluant Saint-Joseph-de-Sorel.
Côté canopée, la Ville de Sorel-Tracy a un couvert forestier de 25 %, en troisième place derrière Sainte-Victoire-de-Sorel (38 %) et Saint-Roch-de-Richelieu (37 %). Ces chiffres auraient sûrement besoin d’une mise à jour, mais révèlent tout de même que la zone urbaine est mieux pourvue en forêt que bien des municipalités dites rurales.
Toujours selon ce rapport, en 2010, on recensait 298 exploitations agricoles dont seulement six, soit 2 % faisaient des activités de transformation. Par exemple, 40 % des denrées agricoles (blé, soya, orge, maïs, etc.) produites par les agriculteurs sur le territoire de la MRC sont principalement exportées par le biais des équipements de l’entreprise Richardson. La matière première comme le soya est exportée pour être transformée et nous revient bien emballée sur les tablettes de l’épicerie sous forme de tofu et autres produits dérivés. C’est un long périple qui pourrait être évité si l’on transformait ici même le produit de la terre, résultat des efforts des agriculteurs; PDZA et tofu local, pourquoi pas!
Un second souffle pour le PDZA
Lors de l’assemblée du 12 octobre dernier, les conseillers régionaux ont salué le retour de la Ville de Sorel-Tracy comme partenaire du PDZA. Ils sont d’avis que la reprise de ce dossier est très importante pour le développement économique régional. Une ressource sera d’ailleurs embauchée sous peu à la MRC.
Le nouveau maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin, abonde dans ce sens : « On veut une plus-value et c’est dans la transformation de la matière première que cela se fait. On souhaite une synergie entre les entreprises qui vont être dans la zone industrialo-portuaire. Il est aussi important de tisser des liens avec le port de Contrecœur pour l’exportation des produits transformés. »
Pour sa part, le directeur général de la MRC de Pierre-De Saurel, Denis Boisvert, qui a vécu de près les hauts et les bas du PDZA, identifie les principaux défis à relever pour y donner un second souffle : « Rétablir le canal de communication avec les principaux partenaires; actualiser et mettre en œuvre le plan d’action; animer le milieu agricole et travailler avec les agriculteurs en les informant des différents programmes d’aide ».
Pour consulter le rapport, il faut se rendre sur le site Web de la MRC de Pierre-De Saurel.
