19 décembre 2017 - 11:49
Père monoparental, il perd presque tout dans un incendie
Par: Sarah-Eve Charland

Diane Dorval a lancé une campagne de financement pour aider Christian D’Astous, un père monoparental. (Photo : Pascal Cournoyer)

Diane Dorval a lancé une campagne de financement pour aider Christian D’Astous, un père monoparental. (Photo : Pascal Cournoyer)

L’incendie a ravagé la chambre du garçons de quatre ans de Christian D’Astous. (Photo : Pascal Cournoyer)

L’incendie a ravagé la chambre du garçons de quatre ans de Christian D’Astous. (Photo : Pascal Cournoyer)

Chanceux dans sa malchance, Christian D’Astous a reçu un vent de sympathie d’amis, de collègues et même d’inconnus après avoir perdu la majorité de ses biens dans un incendie le 29 novembre.

L’incendie s’est déclaré dans la chambre de son garçon tôt le matin. Ce dernier se trouvait dans la cuisine à quelques pieds de la chambre. S’il en avait été autrement, M. D’Astous ne sait pas si son garçon s’en serait sorti.

Liam D’Astous, âgé de quatre ans, est autiste. « Mon gars ne parle pas. On ne saura jamais ce qu’il a vu ni le fin mot de l’histoire », souligne-t-il.

Même si les sapeurs ont maîtrisé rapidement l’incendie, tous les biens du petit Liam ont été détruits par les flammes. Les meubles et les électroménagers ont aussi été endommagés. Le locataire n’était pas assuré.

« Sur le coup, tu ne t’en rends pas compte. Lorsque je suis retourné dans le logement, j’ai compris tout ce que j’avais perdu. Ça m’a secoué quand j’ai vu la chambre de Liam. […] Je ne sais pas encore à quelle hauteur les dommages s’élèvent. Je vais seulement le savoir quand l’entreprise de nettoyage aura commencé », mentionne-t-il.

Ce qu’il sait, c’est le montant de la facture de l’entreprise de nettoyage : 3 610$, un montant exorbitant pour un père qui élève seul son garçon. Cela n’inclut pas les meubles qu’il devra remplacer.

En plus d’avoir fourni plusieurs morceaux de vêtement, le propriétaire du logement prévoit rénover l’immeuble malgré tout afin d’offrir un environnement sain, affirme M. D’Astous.

Dès le lendemain du sinistre, il a reçu des tonnes de dons en vêtements et en jouets. Ses amis, collègues et même des étrangers ont contribué.

« Ç’a été un baume au cœur. J’ai maintenant tellement de vêtements et de jouets que je ne sais plus où les mettre. Mon garçon ne manque de rien en ce moment. Les gens ont vraiment été généreux. »

Un vent de solidarité

Diane Dorval a déjà travaillé avec M. D’Astous, ainsi que son père, au restaurant Prince Pizzéria. « Il n’était pas question qu’on laisse tomber le jeune. On essaie de faire ce qu’on peut. »

Au moment de l’entrevue, la famille n’avait récolté qu’une centaine de dollars lui permettant de payer le premier dépôt pour l’entreprise de nettoyage. Mme Dorval a distribué des banques dans plusieurs commerces dans la région, dont chez Prince Pizzéria.

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