Le maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin, a lancé, sur la page Facebook de la Ville, un appel à la vigilance à ses citoyens à la suite des actes de vandalisme survenus dans différents parcs et espaces publics.

Lors de deux nuits consécutives, soit les 26 et 27 octobre, divers dégâts ont été constatés dans sept endroits publics. D’abord, dans la nuit du 26 octobre, on a remarqué des bris au terrain synthétique, au parc Maisouna et au centre culturel où se déroulent les travaux pour la nouvelle maison des jeunes du secteur Tracy. Puis dans la nuit du 27 octobre, les méfaits se sont poursuivis au parc Chalifoux, au parc des Bateaux Blancs, au parc Mgr-Nadeau et au parc Dorimène-Desjardins.

Des chalets de services et deux voitures de la Ville ont été lourdement endommagés. Les dommages se comptent maintenant par dizaines de milliers de dollars.

« Pour nous, ça nous demande de fermer des chalets, de faire des interventions et il y a des coûts rattachés à ça. C’est nous tous qui devons payer pour ça », a soutenu Patrick Péloquin dans la vidéo, en appelant à la vigilance de tous, notamment des citoyens habitant près des parcs.

« On est une communauté tissée serrée et c’est ensemble qu’on va mettre fin aux actes de vandalisme », a conclu le maire dans son intervention.

Les policiers aux aguets

La Ville de Sorel-Tracy a porté plainte à la Sûreté du Québec à deux reprises en lien avec ces événements. Le contenu de certaines caméras situées à proximité des sites a été remis aux policiers pour l’enquête en cours.

La porte-parole de la SQ, Valérie Beauchamp, confirme que six dossiers sont ouverts au poste de Sorel-Tracy. « Il va y avoir plus de patrouilles en matière de surveillance dans les différents secteurs la nuit », assure-t-elle.

Quiconque personne est témoin d’un acte de vandalisme ou possède des informations à ce sujet peut communiquer avec la SQ au 310-4141.

« L’important, quand on voit quelque chose ou quelqu’un de suspect, c’est de prendre en note la plaque et la description des individus, mais de ne pas intervenir. Il faut nous contacter et se tenir à distance », conclut Mme Beauchamp.