« Des coups d’eau, il va y en avoir d’autres! Tout est stable présentement, mais on est en mode solutions », insiste M. Dupuis.
Glissement de terrain
Le samedi 7 octobre, un glissement de terrain est survenu sur le bord de la rivière Richelieu et un mur de soutènement a été brisé, provoquant la fermeture pendant quelques heures du chemin des Patriotes. La Ville de Saint-Ours a procédé à l’évacuation préventive des résidents jusqu’à la venue du ministère de la Sécurité publique. Une bande de protection de 30 mètres a été mise en place afin d’assurer la sécurité des lieux et de tous.
« Samedi, nos équipes ont pu sécuriser les lieux et effectuer les évacuations. Ce qui est inquiétant, c’est que l’endroit où ç’a décroché, c’est en dehors de la zone de risque de glissement de terrain. Il y a donc un enjeu au niveau de la carte des risques de glissement de terrain au ministère », souligne le maire.
Inondations
Non loin de là, les fortes pluies ont aussi causé le drainage des terres agricoles, ce qui a fait sortir de son lit le ruisseau Coulée d’en Bas, provoquant une inondation pour six maisons du village, dont trois plus durement touchées.
« Selon des résidents à qui j’ai parlé et qui vivent ici depuis longtemps, c’est la première fois que ce ruisseau débordait. La Ville a pris action : on avait assez de pompes pour vider l’eau des maisons des sous-sols des citoyens. Oui il y a eu des dégâts, mais on a pu les aider à vider l’eau », indique Sylvain Dupuis.
En fermant le chemin des Patriotes en soirée, la Ville a pu envoyer l’eau pompée directement dans la rivière. « Vers minuit, l’eau s’est retirée et la situation est revenue à la normale par la suite », raconte-t-il, en se disant solidaire avec les citoyens qui doivent appeler leurs assurances.
Le maire a d’ailleurs tenu à souligner le travail de toutes les équipes. « Les Travaux publics étaient à pied d’œuvre très tôt jusqu’à très tard. Les pompiers de Saint-Ours sont venus les aider. On a eu aussi l’aide de la Sûreté du Québec, d’Hydro-Québec et du ministère des Transports. Quand tout le monde se mobilise, ça fonctionne », assure Sylvain Dupuis.
Et maintenant, quelles sont les solutions? « On étudie ça présentement. Est-ce que ce serait d’élargir le ruisseau? De mettre un bassin de rétention? Tout est sur la table. Je vois des courriels passer avec la MRC et le ministère de l’Environnement, on veut être dans l’action », conclut-il.